Tragédie de la Résidence du Havre: Roch Bernier persiste et signe
L'Isle-Verte – Lundi le 18 août, le copropriétaire de la Résidence du Havre à L'Isle-Verte, Roch Bernier, maintient sa version des faits et s’inscrit en faux aux propos du policier à la retraite, Jean-François Brochu, publiés dans un article du Journal de Québec.
C'est avec force que M. Bernier réitère sa propre thèse, affirmant qu'il a vu avec netteté le point de départ de l'incendie, à partir de sa voiture le soir de la tragédie. En entrevue à Info Dimanche, le copropriétaire expliquait également que le tableau du panneau d'alarme situé dans l'entrée et visualisé par le préposé de nuit, Bruno Bélanger, indiquait également le même endroit.
« Nous sommes trois témoins oculaires à avoir vu la même chose, soutient M. Bernier. Quand je suis arrivé, environ 20 minutes après le déclenchement de l'alarme et à peu près en même temps que le chef pompier, j'ai clairement vu le feu s'échapper par la porte patio d'un appartement du deuxième étage situé juste au dessus de la cuisine. Le résident de cet appartement avait demandé à sortir pour fumer, ce qui lui avait été refusé à cause du froid intense. »
ENQUÊTE PUBLIQUE
M. Bernier ajoute que les rapports de pagette et de système d'alarme ainsi que les enquêtes indépendantes menées par tous les intervenants autour de la résidence, tels que les assurances, la compagnie d'alarme et autres, confirment plusieurs points de sa propre thèse.
« Cependant, il y a des points manquants qui nous empêchent de découvrir la vérité. Nous ne pouvons tout simplement pas passer à autre chose, nous devons savoir pourquoi ces 32 personnes sont mortes, ne serait-ce que pour éviter que cela se reproduise ailleurs. Dans ce sens, nous avons demander une enquête publique », ajoute le copropriétaire. Il affirme également que la poursuite intentée contre la municipalité est dû au refus de la municipalité de répondre aux questions des intervenants de son entourage.
« NOUS NE JUGEONS PAS LES POMPIERS »
« Des citoyens ne comprennent pas nos démarches car ils n'ont pas une vue d'ensemble de la situation. Ici, je souhaite dire clairement que nous ne jugeons pas le travail effectué par les pompiers mais que nous cherchons à trouver là où il y a eu un manque dans le processus, explique M. Bernier. Car je suis certain que plus de personnes auraient pu être sauvées cette nuit-là. Tout le monde veut savoir ce qui s'est passé, la population comme les spécialistes. »
Roch Bernier avoue également avoir été victime de menaces directes la fin de semaine dernière. « Je suis pointé comme étant le méchant de l'histoire, mais il y a beaucoup de gens autour de moi. On m'en met lourd sur les épaules. J'appelle à la patience de la population. Attendez que la vérité éclate, après vous jugerez. »
7 commentaires
moindre des résidents qui étaient dans la partie incendiée
par rapport à ceux qui ont eu la vie sauve en étant dans
la section munie de gicleurs et qui est encore debout...