Harcèlement psychologique à Saint-Antonin: Nancy Dubé réintégrera ses fonctions
Saint-Antonin – Un point de presse au Centre sportif de Saint-Antonin, tenu le vendredi 16 mai, mettait un terme à la saga entourant les griefs de harcèlement psychologique et de congédiement sans cause envers l'employée municipale Nancy Dubé pour lequel l'ancien maire Réal Thibault et l'actuelle directrice générale Louisiane Dubé, ont été reconnus responsables par le Tribunal d’arbitrage, à la suite d’un grief déposé par le Syndicat des employés de Saint-Antonin.
Suite à la décision de l'arbitre Me Marcel Morin, rendu le 18 avril dernier, Nancy Dubé réintégrera ses fonctions de secrétaire-trésorière adjointe à la municipalité de Saint-Antonin.
La décision de Me Morin ordonnait également à la municipalité de verser à Mme Dubé le salaire perdu, dont les revenus gagnés dans d'autres emplois seront préalablement déduits, représentant un montant d'un peu plus de 17 000 $. Une entente signée la journée même du point de presse déterminait aussi une somme de 25 000 $ en dommages moraux et exemplaires ainsi qu'une somme de 10 000 $ à titre de dommages punitifs.
Nancy Dubé se dit soulagée que cette longue histoire se termine après plus de 30 mois de démarches. « J'ai quitté la municipalité le 16 novembre 2011 en congé de maladie et je n'y suis pas retournée depuis. J'ai hâte de renouer avec mes collègues de travail. Je suis convaincue que le climat de travail sera positif », soutient-elle.
À cet effet, l'actuel maire Michel Nadeau affirme avoir eu des discutions concluantes avec l’autre employée concernée, Louisiane Dubé, l'ancien maire Thibault n'étant plus en poste. M. Nadeau indique que l'élection du nouveau conseil municipal, composé de tous les conseillers s'étant présentés sous l'équipe Nadeau, influencerait positivement la nouvelle ambiance de travail entre élus et employés.
Néanmoins, la vigilance est de mise et le maire Nadeau ainsi que le président du syndicat des employés, Carl Lévesque, et le conseiller syndical Jean Montpetit ajoutent qu'ils resteront tous alertes.
Le conseiller syndical Steeve Veilleux rappelait la chronologie des événements en commençant par le premier grief déposé en janvier 2012 par Nancy Dubé contre le maire de l'époque et la directrice générale. En octobre 2012, Mme Dubé déposait un deuxième grief, contestant alors son congédiement.
« Aujourd'hui, c'est la dernière fois que nous parlons de cette affaire publiquement. À l'avenir, nous refuserons de donner tout commentaire. Nous devons nous tourner vers l'avenir », indiquait le maire Nadeau.
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