Harcèlement psychologique à Saint-Antonin: une employée gagne sa cause
Saint-Antonin – Dans une décision déposée par le Tribunal d’arbitrage le 18 avril dernier, l’ex-maire Réal Thibault et la directrice générale Louisiane Dubé sont tenus responsables d’harcèlement psychologique envers une employée municipale de Saint-Antonin.
Cette dernière réintègrera son poste de secrétaire-trésorière adjointe, puisque son congédiement est contesté par le Tribunal. La Municipalité devra lui verser le salaire dont elle a été privée depuis le 16 novembre 2011, moins les prestations d'assurance invalidité et le salaire qu'elle a gagné dans un autre emploi.
Le Syndicat des employés de Saint-Antonin a déposé deux griefs au nom de l’employée municipale. Dans le premier, daté du 5 janvier 2012, la plaignante estimait avoir subi du harcèlement psychologique et des menaces de congédiement. Dans le second grief, déposé le 1er octobre 2012, la plaignante affirme que des mesures n’avaient pas été mises en place afin de faire cesser le harcèlement psychologique à son endroit. Elle déplore également son congédiement.
Le jugement arbitral stipule que la rencontre du 16 novembre 2011 a été difficile pour la plaignante : « Elle s'est fait reprocher de ne pas respecter la directrice générale, de l'avoir traitée d'Alzheimer, et de communiquer l'information privilégiée aux conseillers.»
La preuve a révélé qu'aucune enquête n'a été entreprise par la Municipalité après avoir reçu la plainte de harcèlement psychologique. D'ailleurs, la Municipalité n'a aucune politique pour contrer le harcèlement psychologique.
10 commentaires
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Ensemble on pourrait tous grandir.
Heu... Le grand ménage, c'était l'automne passé! Vous en avez manqué une...