Rivière-du-Loup - Frédéric Lebel, président-directeur général du Groupe Lebel, croit qu’un plus grand accès à la ressource, toujours dans un contexte structuré et dans le respect de l’environnement, permettrait d’augmenter le nombre d’emplois chez Groupe Lebel.

C’est en effet sans hésitation que M. Lebel demande à ce que le gouvernement québécois poursuive ses efforts afin de créer un contexte favorable pour l’industrie de la transformation du bois. «Après la crise forestière des dernières années et maintenant que l’épidémie de la tordeuse des bourgeons de l’épinette est à nos portes, nous devons agir». Frédéric Lebel est d’avis qu’il est le temps de faire comme d’autres provinces et de profiter également d’une certaine reprise économique dans le secteur.

Les informations déjà divulguées par le forestier en chef à l’été  2013 laissent penser qu’il y a des volumes de bois supplémentaires issus principalement des efforts d’aménagement déployés depuis les années 80. Toujours dans la compréhension du Groupe Lebel,  les calculs finaux du forestier en chef devaient être connus en octobre 2013.

«Pourquoi six mois plus tard les chiffres ne sont-ils pas encore rendus publics?», s’interroge Frédéric Lebel. «De toute évidence, ce retard prive notre région d’un important apport économique dont elle a grandement besoin ainsi que des emplois qui s’y rattachent.»

D’autre part, M. Lebel en profite durant la présente campagne électorale pour réitérer son appui aux décisions d’orientations prises lors du «Rendez-vous national de la forêt» tenu à St-Félicien l’automne dernier.