Rivière-du-Loup - Le député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Jean D’Amour, est devenu porte-parole de l’opposition officielle pour la Stratégie maritime, lui qui occupait déjà les mêmes fonctions pour le Plan Nord. De plus, le nom de la circonscription du député (Rivière-du-Loup-Témiscouata) pourrait bientôt être bonifié du vocable « Les Basques ».

En ce sens, le député libéral estime que le dépôt d’un «projet de loi public de député» constitue la manière idéale et la plus rapide pour réaliser cette démarche.

« La Commission de la toponymie du Québec recommande qu’une circonscription ne comporte que deux noms, ce qui est le cas de la nôtre : Rivière-du-Loup-Témiscouata, mais rien dans la législation n’empêche l’ajout d’un troisième. En ce sens, procéder par le dépôt d’un projet de loi est la meilleure chose à faire», dit M. D’Amour, ajoutant que ce dossier a assez duré. «Il y a déjà trop longtemps qu’on en parle, le temps est à l’action.»

Ainsi, à «Rivière-du-Loup--Témiscouata» pourrait se greffer «Les Basques», MRC qui fait aussi partie du territoire sous sa responsabilité. «Cette désignation sera plus représentative des citoyens que je représente et renforcera leur sentiment d’appartenance», ajoute M. D’Amour qui entend procéder dans les prochains jours.

Créée en 2012, la circonscription de Rivière-du-Loup-Témiscouata s’étend sur un territoire de 7 395 kilomètres carrés et regroupe 50 769 électeurs. C’est l’une des plus vastes au Québec.

Nouvelles responsabilités

Par ailleurs, en vue de la reprise de la session parlementaire ce mardi 11 février, le chef de l’opposition officielle, Philippe Couillard, a promu Jean D’Amour à de nouvelles fonctions. Ainsi, il demeure porte-parole de l’opposition officielle pour le Plan Nord et cumulera les mêmes fonctions pour la Stratégie maritime.

«C’est une belle marque de confiance de la part de notre chef de me confier des dossiers aussi importants. Nous présenterons bientôt notre Stratégie maritime qui renferme des avenues nouvelles et innovatrices pour assurer le développement économique et touristique de plusieurs régions, dont le Bas-Saint-Laurent», dit M. D’Amour.