Un déploiement médiatique comparable à Lac-Mégantic
L’Isle-Verte – Jamais le Bas-Saint-Laurent n’aura connu pareil déploiement médiatique à la couverture d’un événement. La meute journalistique, les nombreux camions satellites ou cars de reportage qu’on peut voir sur les lieux ne sont pas sans rappeler l’événement tragique causé par le déraillement du train à Lac-Mégantic l’été dernier.
Personne n’était en mesure vendredi matin de quantifier le nombre de médias présents, mais ça fourmillait de journalistes et reporters au Restaurant-Bar Le Barillet, aussi bien dans la salle de réception où ont lieu les points de presse que dans la salle à manger devenue une salle de rédaction improvisée où s’entremêlaient personnalités politiques et gens de la presse ainsi qu’intervenants divers appelés en renfort à des fins de support psycho-social, sanitaire, humanitaire ou autres. Certains avançaient des chiffres aléatoires pouvant varier de 50 au minimum à 75 médias.
LOUIS LEMIEUX
Exerçant la profession de journaliste depuis maintenant 37 ans, Louis Lemieux de Radio-Canada est l’homme des « grandes occasions ». Où la catastrophe arrive, Louis Lemieux n’est jamais bien loin, pourrait-on dire un peu ironiquement de cet homme de métier qui a livré par le truchement de la télé radio-canadienne de nombreux reportages sur des événements tragiques parmi les plus marquants de l’histoire récente.
Son énumération est éloquente : la première Guerre du Golfe (persique) en 1991, le déluge au Saguenay en juillet 1996, l’effondrement des tours du WTC le 11 septembre 2001, les suites du déraillement du train de Lac-Mégantic en juillet 2013, de nombreux feux de forêt et présentement l’incendie de la Résidence du Havre à L’Isle-Verte.
Pionnier du reportage en direct, ce reporter qui fait tout en direct, sans filet de sûreté, animateur de RDI Matin Week-end depuis 11 ans, avait été affecté aux situations d’urgence auparavant, de 1998 à 2002.
« J’ai développé une expertise sur le tas et une technique à faire de la télé en direct à bord d’un camion satellite lors de catastrophes ou situations de crise, ce qui m’a permis de participer à des déploiements télévisuels particuliers. »
On pourrait le croire insensible au côté tragique des événements dont il fait la couverture, mais c’est tout à fait le contraire.
« On ne s’habitue pas à de telles tragédies, j’ai souvent la gorge nouée par l’émotion, je suis moi-même. Professionnellement, il est permis de développer un flair quant au développement des événements, de prendre un certain recul, de décoder et d’anticiper le rythme des choses et les angles de traitement. » En somme d’être au bon endroit au bon moment, pourrait-il résumer.
12 commentaires
ce sont ces journalistes qui à mon avis bien sur exploitent sans scrupule des employés
fragilisés par la tragédie. Hier on pouvait lire dans un journal très lu une entrevue avec un
en employé qui laissait croire connaître la cause et la personne ayant provoquer cet horrible
drame, même le numéro de la chambre était écrit. La gravité de ce geste est inacceptable,
le mal que l'on fait au proche de cette personne est cruel,ou est t'on rendu la pour vendre son
papier? Je sui un abonné au journal de Québec, demain matin je m'empresse de les appeler
pour leur dire que je cannelle mon abonnement et plus jamais je lirai leur ........de merde
Y allant de leurs hypothèse et théorie sur les causes du feu ou bien de ce qui aurais dû être fais ou pas fais!
Le droit à l'information OUI mais pas au détriment du respect des personnes!
Radio-Canada sont pour la plupart de professionnel
se place du point de vu des médias...
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