Une épine dans le pied en moins pour Olivier Lallemand
Témiscouata-sur-le-Lac - Il y a presque un an, en février 2013, Olivier Lallemand était menacé d’expulsion. L’histoire des nouveaux propriétaires de l’Auberge La Dolce Vita a défrayé les manchettes et soulevé une vague d’appui populaire. Si 2013 s’annonçait difficile, l’année s’est finalement terminée sous de meilleurs augures pour l’homme d’affaires d’origine belge.
C’est que le 30 décembre dernier, le couple a finalement reçu son certificat de sélection du Québec (CSQ) émis par le ministère de l’Immigration du Québec. « C’est vraiment une grosse épine hors du pied. C’est énorme! Rester motivé, travailler, gagner sa vie et faire prendre des risques comme ça à toute sa famille, ce n’est pas très confortable », commente Olivier Lallemand.
Au cours de sa démarche, Olivier Lallemand a reçu le support du maire de Notre-Dame-du-Lac, Gilles Garon. « Il a écrit une lettre de recommandation à Jean D’Amour que j’ai par la suite rencontré avec Diane Pelletier. M. D’Amour a intercédé directement auprès de la ministre de l’Immigration qui a poussé mon dossier. Je leur dois, oui », raconte M. Lallemand.
Il reste maintenant à Olivier Lallemand à effectuer sa demande auprès du gouvernement fédéral. Un processus qui, l’espère-t-il, sera beaucoup moins fastidieux.
DOLCE VITA
L'auberge La Dolce Vita a connu un bon été malgré les hauts et quelques bas de la température. « C'est aussi grâce à des articles parus à notre sujet, notamment dans le journal Le Soleil et La Presse. », précise M. Lallemand. Une saison qui n'a pu compter sur l’ouverture du Parc national du Lac-Témiscouata. L'impact ne s’est pas fait sentir. « Nous sommes loin de l’entrée du parc, c’est normal, mais avec le Corégone (traversier) qui sera en opération, la distance ne tiendra plus », souligne-t-il.
2014 s’annonce donc sous de bons augures, notamment avec la remise en service du traversier, mais aussi avec la tenue des activités du Congrès mondial acadien 2014.
8 commentaires
Si Ottawa fait des histoires, comptez sur moi pour remettre notre Premier à sa place.
En attendant, pourquoi ne pas faire connaître les bonnes moules frites belges avec une bonne bière évidemment, une vraie, à toute la communauté?
S'il y a le party hot-dogs, il peut aussi y avoir ce classique de votre ancien chez-vous.
Des frites selon la recette belge cependant! Sinon j'invite des Flamands à prendre la relève. Lol.
Sans réfuter le bon goût de certaines frites du Québec, vous ne devez certainement pas avoir goûté les belges dont la réputation n'est plus à faire à travers le monde comme son chocolat d'ailleurs.
Nos amis de la Dolce Vita peuvent vous les faire goûter sans que vous ayez besoin de voyager en Belgique.
http://www.marmiton.org/recettes/recette_les-vraies-frites-belges_14479.aspx#Scene_1
Concernant, les frites, en effet celles de la Belgique sont parmi les meilleures du monde me semble-t-il. Et poutre les moules, en effet, nous allons en servir tous les vendredis à volonté dès avril quand nous serons revenus de vacances. Mais c'est fort réducteur de parler de moules et frites : la culture gastronomique belge est tellement plus riche.
Concernant la poutine, désolé, je ne m'y fais pas du tout.
Pour Yves Ouellet, chroniqueur de voyages pour Le Soleil et La Presse, la Belgique est une des capitale mondiale de la Gastronomie. Voilà ce qu'il écrivait :
"Wallonie et Bruxelles: La grande bouffe !
l est beaucoup plus facile de survivre à une traversée du désert du Néguev à vélo ou à l’ascension des dunes du Namib qu’à une semaine en Belgique. La plus grande menace ici, c’est la bouffe. Trop gourmande, trop bonne, trop jouissive, trop omniprésente, trop irrésistible. La bouffe est une véritable obsession ici. Qu’on parle de gastronomie ou de cuisine traditionnelle ou familiale, tous les styles de cuisines sont vénérés ou respectés au point que la cuisine quotidienne de maman est servie au prestigieux restaurant Aux Armes de Bruxelles fréquenté par les plus grands dirigeants, artistes et gens d’affaires d’Europe qui tiennent à y être vus. On croise en Belgique une armée de jeunes chefs extrêmement talentueux, audacieux et innovateurs bien qu’ils puisent toujours leur inspiration dans les traditions régionales et les nombreux produits du terroir. Parallèlement à cela, on trouve des personnages quasiment emblématiques comme Alain Fayt, avec son petit établissement de la rue du Renard, le Restobière. Monsieur Fayt est une Bruxellois on ne peut plus authentique : accueillant, chaleureux et vraiment amusant. Il ne cesse de raconter des blagues, de faire des mots d’esprit, et va même jusqu’à mettre une perruque pour nous faire rire. Mais son grand talent est aux fourneaux où il prépare de façon magistrale toutes les spécialités bruxelloises en y ajoutant toujours une touche de bière. Il nous a fait goûter tous les plats traditionnels qu’il prépare en menu dégustation, au repas du midi, après quoi nous sommes retournés à l’hôtel sur les coudes. Avant hier, nous étions à Torgny, magnifique petit village des Ardennes, à quelques kilomètres de la France, où le jeune chef Clément Petitjean nous a grandement impressionnés par ses présentations par ses menus très élaborés et raffinés. Hier soir, nous devions vivre le Tram Expérience. Il s’agit d’un tramway restaurant qui roule sur le circuit bruxellois et où l’on sert des menus préparés par les plus grands chefs de la ville. Mais nous avons manqué le tram et nous nous sommes dirigés vers la Grand Place où j’ai mangé les fameuses croquettes de fromage parmesan et le vol au vent au poulet qui sont deux des plats par excellence de la cuisine familiale belge. Je me suis régalé mais mon assiette aurait pu nourrir au moins trois personnes. Le maître d’hôtel nous a ensuite offert une eau de vie au citron en digestif, l’Eau de Vittie, un délice servie dans un petit verre posé dans une coupe de glace. Nous avons ensuite pu visiter ce resto centenaire et voir la table que Jacques Brel y occupait, dans la rotonde, après ses spectacles. Une plaque marque ce souvenir. Et, ce soir, nous avons terminé avec l’un des restaurants les plus réputés de Bruxelles, le Belgua Queen, dans un décor grand chic, à travers une clientèle guindée qui privilégie les plateaux de fruits de mer montés sur deux étages. J’y ai savouré des huîtres exceptionnelles et un homard froid en salade, absolument délicieux. À partir de maintenant, c’est le retour au régime modéré et à l’entraînement…"
À un de ces jours autour d'une bonne bière et de moules alors
Tout à fait d'accord!
Je peux confirmer que la gastronomie belge est une des meilleures d'Europe.
Tellement vrai qu'il m'arrive lors de séjours dans le nord de la France, en Ardennes plus précisément, de loger là-bas pour cette raison.
Mais rien ne vaut un snack aux moules,frites et bière en cours d'après midi sur la rive de la Semoy à Bouillon, jolie petite ville médiévale du chevalier du même nom et son château.
Goutez-les vous qui me lisez et on s'en reparle!
Les frites sont à la Belgique ce que le sirop d'érable est au Québec!
C'est pas peu dire.