Un exercice militaire d’une rare envergure
Rivière-du-Loup – Éparpillés par unités d’opération en de nombreux sites sur le territoire, quelque 850 réservistes du 35e Groupe-brigade du Canada participent depuis la fin de semaine dernière à un exercice militaire majeur dans la région. Le capitaine, Affaires publiques, Michel Girard, explique qu’il s’agit d’un des plus importants déploiements du groupe-brigade depuis belle lurette.
Pour être témoin d’opérations de cette envergure, on doit retourner à la crise du verglas de janvier 1998 et aux inondations causées par le débordement de la rivière Richelieu en avril 2011. Mais dans ces deux cas bien précis, il s’agissait d’interventions en situations réelles à la suite de désastres naturels. La fin des opérations est prévue le samedi 11 janvier.
Les municipalités et sites ciblés sur le territoire aux fins de cet exercice sont Squatec, Dégelis et Pohénégamook au Témiscouata ainsi qu’à Saint-Cyprien, au port de Cacouna, au Manège militaire et à l’aéroport de Rivière-du-Loup. Le centre névralgique de la coordination des opérations prend place au Manège militaire.
Plusieurs types de manœuvres sont au menu de cet exercice de grande envergure telles que patrouilles de reconnaissance, approvisionnement des troupes, attaques sur des positions déterminées, ainsi qu’acheminement de convois routiers de support, de services médicaux, intervention de police militaire, etc., ajoute le capitaine Girard. Environ 300 véhicules militaires circulent sur les routes de la région, principalement des véhicules pour le transport du matériel et des militaires.
Cet exercice permet de confirmer l’expertise acquise par les membres des unités lors de l’entraînement collectif de l’automne. Les membres du groupe-brigade, au nombre de 2 500, se soumettent chaque année à un entraînement individuel très rigoureux dans les bases de Valcartier, Gagetown (N.-B.) et Borden (Ont.).
IMPACTS MINIMISÉS
Toutes les mesures nécessaires ont été prises afin de minimiser les impacts sur la population et l’environnement. Des munitions à blanc et des pièces pyrotechniques seront utilisées, mais seulement à des endroits déterminés qui ont déjà fait l’objet d’ententes.
Le 35e Groupe-brigade du Canada compte 13 unités réparties dans un vaste territoire. S’y trouve un quartier général situé dans la Caserne Connaught à Québec. En plus des 2 500 réservistes, plus d’une soixantaine de membres de la Force régulière en font partie. Les unités sont situées géographiquement entre Shawinigan, Sherbrooke, Trois-Rivières, Québec, Chicoutimi, Lévis, la Beauce et le Bas-Saint-Laurent, région où opèrent trois compagnies du régiment d’infanterie Les Fusiliers du Saint-Laurent, à Matane, Rimouski et Rivière-du-Loup. Les membres du régiment travaillent pour la plupart à temps partiel occupant un autre emploi civil ou étant encore aux études.
13 commentaires
Quelle guerre quand on sait que nos interventions ont cours surtout en pays chauds.
Des activités annulées à cause du froid et plein de photos dans des endroits bien chauffés pour des militaires réservistes assis derrière des ordinateurs.
Pour quand des photos d'action?
Gros trucs, petites guerres. Vraiment, nous n'avons plus les militaires qu'on avait.
Heureusement pour les hôtels et les bars de la Ville! Ils vont encaisser.
Honte à vous, dirigeants militaires d'aujourd'hui.
Pourquoi installer votre QG à RDL quand l'action se passe dans l'arrière-pays?
Certes, avec le déploiement d'envergure d'autant de militaires dans la région, tout en ayant beaucoup circulé sur le territoire hier, il était facile de constater comment certains nationalistes marchaient les fesses serrées tout en longeant les murs. Tellement qu'un vieux « dix cennes Canadien » avec son Blue Nose aurait resté en place entre les deux " miches " en faisant courir le péquiste.
N'importe quoi ...
Qui est vous pour traiter la MRC de Témiscouata d'arrière-pays.
Un peu de respect pour les citoyens de cette belle région
Expression entendue de la bouche même de votre député Jean D'Amour qui considère votre beau pays de l'arrière comme l'arrière-pays.
Vous avez raison!
J'ai beaucoup de respect pour moi-même puisque j'en viens. Ne vous inquiétez pas!
P.S.: Arrière peut aussi être l'avant tout dépendant de quel côté on se place.
Chaque année, un exercice semblable est effectué. Cette année, c'étais l'hiver à RDL. Si ma mémoire est bonne, l'an passé ou l'autre d'avant les Forces ont fait cette pratique aux États-Unis (virginie), l'été. Chaque année on change les scénarios. Une catastrophe arriverait en hiver à RDL et vous seriez content qu'ils soient la.
Rappelez-vous cher commentateur que dans une guerre, les premiers à mourir ne sont pas les militaires, mais les civils qui se retrouvent en plus dans la rue, ce qui serait une catastrophe en ce temps froid.
Et si vous ne me croyez pas, lisez davantage les journaux quotidiens qui vous parlent des morts civils en Syrie où il fait généralement chaud.
La guerre là-bas n'est pas une guerre, mais un carnage où on se tire dessus entre voisins.
Près de 130000 je crois.
Connaissez-vous Oradour sur Glane?
Un peu de recherche sur le net vous en apprendra davantage sur les résultats obtenus par des cerveaux conditionnés.
Ne montez pas aux barricades trop vite! Je ne suis aucunement pour la guerre. Je sais très bien que la majorité des morts dans une guerre sont des civils. Je suis très bien renseignés sur le sujet ! Peut-être pensiez vous que je parlais d'une guerre en employant le mot "catastrophe", mais je l'utilisais plutôt dans le sens d'une innondation, tremblement de terre par exemple, où leur aide à la population est très apprécié.
En période de sinistre et dans l'optique de ce que vous avancez, les armes et les canons n'ont pas leur place.
Si l'armée peut aider, la Croix rouge dont c'est la mission d'assister en temps de sinistre est toujours là.
La différence?
L'armée dépend d'un gouvernement qui n'est pas au Québec et qui peut ne pas réagir trop vite s'il y voit son intérêt.
EN entrevue à la radio, on a mentionné toute les activités qu'ils font, dont de la simulation d'aide à une population suite à une catastrophe
Vous dites juste, un exercice de plus grande envergure est effectué et la Virginie en a déjà été l'hôte.