Le 28 septembre 2016
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infodimanche
ACTUALITÉ
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Selon les camionneurs artisans, une clause
spéciale avait été discutée avec les préfets des
MRC des Basques et de Rivière-du-Loup et stipu-
lait que les camionneurs d’ici allaient être privilé-
giés, favorisés, lors de l’appel d’offres. On y par-
lait, semble-t-il, de 50 % des contrats de
transports.
«C’était une clause qui devait normalement
être mise aux devis du contrat, mais elle a mira-
culeusement disparu en cours de route», a expli-
qué, incrédule, Jacques Dionne, directeur du cour-
tage des camionneurs artisans de Rimouski.
Actuellement, les camionneurs travaillant
pour le Parc éolien viendraient d’ailleurs au Bas-
Saint-Laurent et même de la Gaspésie. Une situa-
tion absurde, estime M. Dionne, alors que des
«hommes qualifiés, habitant tout près du chan-
tier, se retrouvent sans travail à la maison».
Le préfet de la MRC des Basques, Bertin
Denis, confirme qu’il a déjà vu cette clause dont
parle l’ANCAI, mais que rien n’a jamais été signé.
Selon lui, toutes les possibilités ont été données
à l’Association pour négocier un prix plus compé-
titif. «Ils voulaient une protection. On leur a dit
qu’on voulait prioriser les travailleurs d’ici, mais
qu’à la fin, c’était la compétence et le prix qui
allaient dicter le choix de l’entrepreneur général,
l’entreprise Boréa Construction.»
Selon nos informations, Boréa Construction
aurait même demandé un escompte de 13 % à
l’ANCAI pour concurrencer les autres offres, mais
cela n’a pas pu se réaliser. «Ce n’était pas
possible pour nous. On ne gère que notre
camion, pas ce qu’on transporte, alors c’est très
difficile. Ça ne nous donnait aucune marge de
manœuvre», a réagi M. Dionne, soulignant que
les tarifs de l’Association sont imposés par le
gouvernement.
Il considère que les préfets auraient dû se por-
ter à leur défense et agir en leur faveur. «Le pro-
jet est dans notre cour et on se retrouve à être
ignorés. Quand on voit des camionneurs de
Trois-Pistoles, du Témiscouata ou de la Gaspésie
travailler ici, c’est choquant. Je n’ai rien contre
eux, mais il faut donner la chance aux gens d’ici»,
a ajouté le représentant.
Les camionneurs présents souhaitent mainte-
nant se faire entendre et comptent continuer de
monter le ton.
Des camionneurs artisans des Basques sont en colère
PARC ÉOLIEN NICOLAS-RIOU
Jacques Dionne.
PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN
La section Bas-Saint-Laurent de la Société cana-
dienne de la sclérose en plaques étend ses servi-
ces afin de venir en aide aux personnes de la
région de Rivière-du-Loup qui sont atteintes de
sclérose en plaques (SP).
Ainsi, un groupe d’entraide verra bientôt le
jour. Ce dernier sera un lieu d’échanges, d’infor-
mation, de rire et d’amitié. La première rencontre
aura lieu au Cégep de Rivière-du-Loup, le samedi
22 octobre à 13 h 30 au local B-169, entrée au 80
Frontenac, en présence de Geoffrey Molle, direc-
teur de la section, et de la présidente du conseil
d’administration, Chantal Joubert. Les partici-
pants recevront de l’information quant aux servi-
ces offerts par la Société canadienne de la sclé-
rose en plaques et chacun pourra s’exprimer sur
les différents besoins ou services qu’il espère
recevoir, ce qui permettra de préciser les orienta-
tions à donner au groupe d’entraide.
Pour toute demande d’information ou pour
vous s’inscrire à cette première rencontre, il est
possible de joindre Geoffrey Molle par télé-
phone, au 1 877 424-5499 ou par courriel à geof-
[email protected]Sclérose en plaques : Création d’un
groupe d’entraide à Rivière-du-Loup
•
[email protected]MARC-ANTOINE PAQUIN
Des membres de l’Association nationale
des camionneurs artisans inc. (ANCAI)
décrient le fait qu’ils n’aient pas leur part
de travail dans le chantier du Parc éolien
Nicolas-Riou. Ils étaient une trentaine à
dénoncer la situation en manifestant ce
jeudi 22 septembre à Saint-
Médard.
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DONNONS À NOS JEUNES LE
GOÛT D’ENTREPRENDRE
Dans les prochaines années, nous serons confrontés à plusieurs
problèmes majeurs donc certains auront un impact sur notre
économie. Parmi eux, le vieillissement de la population, qui aura
pour conséquence la fermeture de plusieurs entreprises, faute
de relève. Selon certaines statistiques, il y aura, dans un avenir
rapproché, 3 entreprises à vendre pour 1 acheteur. De plus,
autres que des fermetures, certaines entreprises se vendront à
des prix dérisoires laissant un manque à gagner pour plusieurs
entrepreneurs ayant planifié de prendre une retraite bien
méritée. Un trou dans notre économie déjà trop fragile!
La solution est simple : nous devons donner le goût à nos
jeunes d’entreprendre, et ce, dès le plus jeune âge.
Lorsqu’on demande aux enfants les métiers qui aimeraient faire
quand ils seront grands, nous constatons qu’en haut de la liste
se retrouvent : pompier, policier et avocat; être propriétaire d’une
entreprise se situe souvent très bas dans cette liste. Pourquoi
être entrepreneur n’a pas la cote? Pourtant, ce sont eux qui
sont à la base de notre économie, qui offrent des emplois, des
services, des produits…
Au KRTB, nous sommes chanceux, car notre région est en
mode solution avec des initiatives telles que le programme PISE
du Collège Notre-Dame de Rivière-du-Loup et le programme
entrepreneurial de l’École Chanoine-Beaudet de Saint-
Pascal. Ces deux écoles secondaires offrent des programmes
entrepreneuriaux afin de donner non seulement le goût
aux jeunes d’entreprendre, mais aussi pour leur donner des
habiletés et les compétences qui seront des atouts pour leur
futur en affaires, mais aussi dans la vie de tous les jours. Mais
a-t-on un plan pour l’école primaire? C’est pour quand?
L’École de la vie, devrions-nous favoriser encore plus
l’entrepreneuriat familial?
Il n’y a rien de mieux que de baigner dans une culture
entrepreneuriale dès l’enfance, ça demeure la plus belle des
formations. D’ailleurs, notre région regorge d’histoire à succès
dont nous pouvons être fiers. Cependant, en ce moment, les lois
fiscales en vigueur n’encouragent pas la relève familiale, ainsi,
il est plus avantageux de vendre une entreprise à un étranger
plutôt qu’à un de ses proches. Sans entrer dans les détails de
ce dossier, sachez que ce problème est tellement présent que
plusieurs organisations, dont votre Chambre de commerce,
mettent de la pression sur le gouvernement canadien afin de
régulariser cette situation et nous souhaitons des changements
pour bientôt. La solution comme pour plusieurs problèmes de
notre société est en nos jeunes. Il est important de s’en occuper
et de créer un environnement favorable à leur épanouissement.
Célébrer le succès!
En terminant, il est important comme région de parler de nos
bons coups et faire la promotion du succès entrepreneuriale.
Le gala des Prestiges, qui aura lieu le 12 novembre, est un
exemple parfait de moment privilégié qui met en vedette nos
entrepreneurs. Une telle initiative donne un air d’aller, une petite
tape dans le dos aux gagnants, pour récompenser leurs efforts
et leur donner le goût de travailler encore plus fort. Combiné
avec toutes les stratégies de développement entrepreneurial,
cette célébration crée un effet d’entrainement qui se fait sentir et
qui fait de nous, la ville entrepreneuriale #1 au Québec!
Continuons de valoriser l’entrepreneuriat, car être un
entrepreneur c’est assurément le plus beau métier du monde!
www.monreseaurdl.comCHAMBRE DE COMMERCE
DE LA MRC DE RIVIÈRE-DU-LOUP
298, boul. Armand-Thériault
Rivière-du-Loup, G5R 4C2
Tél. :
418 862-5243
[email protected]FIBRE
entrepreneuriale
PRÉSENTE LA CHRONIQUE
HUGO DUBÉ
Président
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