Le 2 août 2017
|
infodimanche
ACTUALITÉ
4
«Environ 10 000 personnes ont présenté leurs
produits pour cette compétition. C’est une belle
reconnaissance à l’international», a commenté
Jonathan Roy, copropriétaire de la distillerie. Le
secret réside, selon lui, dans la méthode de dis-
tillation de l’alcool. Un mélange est déposé dans
deux grands alambics traditionnels en cuivre, des
répliques de ceux que l’on pouvait retrouver au 18e
siècle. «La plus haute technologie qu’on utilise
pour la distillation, ce sont des thermomètres. Ça
nous évite de brusquer l’alcool. Par exemple, on
prend une vingtaine d’heures pour distiller une
production de gin», explique M. Roy.
Les différentes herbes pour créer les arômes
de ces spiritueux sont cultivées autour de la rési-
dence des deux propriétaires de la distillerie. La
Courailleuse à 72% d’alcool en nécessite une
dizaine de sortes différentes. La vodka «La Grande
Bagosse, version Al Capone» à 40% d’alcool est
quant à elle composée d’orge et de seigle. Cette
année seulement, la distillerie Fils du Roy a rem-
porté 10 distinctions pour ses divers produits.
Rappelons que le gin Thuya a également gagné la
médaille d’or au San Francisco World Spirits
Competition l’an dernier.
PROJETS
Jonathan Roy souhaite à court terme que son
pastis «La Grande Hermine» puisse faire son
entrée à la Société des alcools du Québec d’ici
l’automne. D’autres projets sont aussi en cours de
route pour la distillerie, dont la construction d’un
nouveau bâtiment à Saint-Arsène afin d’ajouter de
l’espace pour la production et la vente de produits.
De plus, Jonathan Roy et sa conjointe Hélène
Dumont souhaitent éventuellement acheter une
terre agricole pour y faire pousser les différentes
herbes nécessaires à la fabrication de leurs
alcools. L’automatisation de l’embouteillage sera
une avenue à explorer également afin de permet-
tre d’augmenter leur capacité de production.
Le nouveau budget du gouvernement provin-
cial permettra également à cette entreprise de
pouvoir vendre ses produits directement à la dis-
tillerie dans un avenir rapproché. Seuls les pro-
duits fabriqués sur place et obtenus auprès de la
Société des alcools du Québec (SAQ) pourront
être vendus.
Toutefois, Jonathan Roy est clair, il souhaite
que la distillerie Fils du Roy continue de produire
de manière artisanale, avec une méthode tradi-
tionnelle. La production de son entreprise se chif-
fre à environ 1 800 bouteilles par mois.
La distillerie Fils du Roy se couvre d’argent à Londres
Jonathan Roy.
PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL
•
[email protected]ANDRÉANNE LEBEL
Quelques mois à peine après avoir rem-
porté l’or pour son absinthe La
Courailleuse à la «Berlin International
Spirits Competition», la distillerie Fils du
Roy de Saint-Arsène récidive et remporte
deux médailles d’argent à la «International
Wine & Spirits Competition» de Londres
pour ce spiritueux et sa Grande Bagosse
(vodka), version Al Capone.
Une campagne de sociofinancement par
l’entremise du site web Go Fund Me a été mise
sur pied le 23 juillet. Les cardiologues et l’infectio-
logue en charge du dossier de Lisa-Marie
Gamache exigent que des travaux d’amélioration
de l’air dans sa résidence soient réalisés avant
son retour. Le cout de ces modifications s’élève à
75 000$. La somme amassée sera utilisée pour
payer une partie des travaux et à défrayer les
frais de la mère de Lisa-Marie, Guylaine Dumas,
qui reste à ses côtés à temps plein dans un hôpi-
tal de Québec.
En entrevue en février dernier avec Info
Dimanche, Lisa-Marie avouait avoir hâte à la sai-
son estivale pour pouvoir faire du bateau, et pro-
fiter de la deuxième chance qui lui avait été
offerte le jour de Noël 2016. Lisa-Marie Gamache
a été atteinte d’une leucémie en 2006, a reçu un
cœur mécanique en novembre 2015, et un second
six mois plus tard. Il est possible d’aider la famille
de Lisa-Marie en lui envoyant des messages de
soutien par l’entremise de Facebook, ou en visi-
tant le site web de la campagne de levée de
fonds :
https://www.gofundme.com/wxvcn4-aidez-lisamarie-help-lisamari-e
Campagne de financement en soutien
à la famille de Lisa-Marie Gamache
Lisa-Marie Gamache.
PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL
•
[email protected]ANDRÉANNE LEBEL
Âgée de seulement 16 ans, Lisa-Marie
Gamache, qui a pu bénéficier d’une greffe
de cœur en décembre dernier, est de retour
aux soins intensifs depuis le mois de juin.
Elle a été hospitalisée à trois reprises pour
des épisodes de rejets, en plus de subir une
embolie pulmonaire. Sa famille a pris la
décision de se tourner vers la communauté
pour avoir de l’aide.
1154193117