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Le 2 août 2017 | infodimanche ACTUALITÉ 12
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JOURNAL HEBDOMADAIRE
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DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque nationale du Canada 1992
Bibliothèque nationale du Québec 1992
ISSN 1192-1579
Société canadienne des postes
Envois de publications canadiennes
Contrat de vente no 0139858
ABONNEMENT ANNUEL :
115$ au Canada (tx incluses)
320$ aux États-Unis (tx incluses)
TI RAG E C E RTIFIÉ
H
EBDOSQUÉBECINC.
31 420 copies
Yoann Palacio, illustrateur SATIRE DE PARTOUT
Pour une deuxième
année consécutive,
Pêches et Océans
Canada et Parcs
Canada s’unissent pour
mener la campagne de
sensibilisation «Prenez-
en soin, gardez vos dis-
tances». L’objectif de
cette campagne est
d’informer les plaisan-
ciers des bonnes prati-
ques de navigation à
adopter en présence de
bélugas, une espèce en
péril.
Au cours des prochaines semaines, Pêches et
Océans Canada et Parcs Canada patrouilleront la
rive sud du Saint-Laurent ainsi que le parc marin
du Saguenay-Saint-Laurent pour sensibiliser les
plaisanciers aux bonnes pratiques à adopter sur
l’eau. En plus des patrouilles nautiques, des
efforts de sensibilisation sont déployés sur les
médias sociaux et lors d’évènements publics.
Cette initiative de sensibilisation est réalisée
en collaboration avec le Réseau d’observation de
mammifères marins (ROMM) et le Groupe de
recherche et d’éducation sur les mammifères
marins (GREMM).
ESPACE ET TRANQUILITÉ
«En présence de kayaks, de bateaux à voile ou
à moteur, les bélugas modifient leurs comporte-
ments et cela peut interrompre leur alimentation,
leur repos ou même la naissance et l’allaitement
des petits. Il y a des milliers d’embarcations dans
l’estuaire du Saint-Laurent entre juin et septembre
pendant la saison des naissances des bélugas.
L’accumulation de ces dérangements peut avoir
un impact sur la santé et la reproduction des bélu-
gas ainsi que sur la survie des jeunes. C’est la rai-
son pour laquelle il est important de garder ses
distances», explique Pêches et Océans Canada.
Dans le parc marin du Saguenay–Saint-
Laurent, tous les usagers doivent respecter le
Règlement sur les activités en mer qui dicte, entre
autres, les distances et vitesses à respecter en
présence de baleines. Ce règlement a fait l’objet
d’une révision cette année afin qu’il demeure un
outil de protection efficace pour les mammifères
marins. Dans le but de minimiser l’impact de la
navigation sur le béluga, la limite de vitesse est
maintenant de 15 nœuds dans l’embouchure du
Saguenay et les motomarines sont interdites
dans le parc marin. Pour plus d’information : parc-
.
Campagne de sensibilisation
à la navigation près des bélugas
PHOTO : GREMM
Un peu plus de 300 000$ auraient été volés au
syndicat des employés de l’usine d’abattage et
de transformation de porc les Viandes duBreton
de Rivière-du-Loup. La CSN a confirmé qu’une
plainte allait être déposée concernant ce dossier
dès le 28 juillet à la Sûreté du Québec.
Selon ce qui a été possible d’apprendre en
juin dernier, la fraude aurait été commise par une
seule personne, un membre élu du conseil exécu-
tif du syndicat de l’entreprise, au cours des trois
dernières années. Aucune plainte n’avait encore
été déposée à ce moment, mais la situation vient
de changer.
«Nous avons été mis au courant de la situa-
tion en prenant connaissance de certaines irrégu-
larités dans le compte de banque du syndicat.
C’est un cas isolé et il implique de très près
qu’une seule personne», avait alors expliqué
Nancy Legendre, présidente du Conseil central
du Bas-Saint-Laurent (CCBSL–CSN).
Dans un document transmis dans la matinée
du 28 juillet à ses membres, le syndicat des tra-
vailleurs de Viandes duBreton affirme que malgré
les perches tendues à la personne fautive pour
tenter de recouvrer le montant dérobé et de trou-
ver un terrain d’entente, il fait face à une
«absence totale de collaboration». Dans cette
optique, l’exécutif du syndicat a pris la décision
de déposer une plainte à la SQ au nom des mem-
bres de l’organisation.
Le compte de banque qui aurait fait l’objet de
cette fraude comprend les cotisations syndicales
des employés des Viandes duBreton. La situation
concerne donc environ 450 membres. De son
côté, la Sûreté du Québec a affirmé qu’elle ne
peut commenter un dossier sous enquête.
Vol de plus de 300 000$
chez Viandes duBreton :
une plainte déposée à la SQ
Une alarme incendie a forcé les pom-
piers de Trois-Pistoles et de Saint-Éloi à
intervenir, ce samedi 29 juillet peu avant 19 h,
à la Résidence Jésus-Marie située sur la rue de
la Fabrique. Plus de peur que de mal finale-
ment, alors qu’aucun incendie n’avait éclaté.
Les locataires de cet ancien couvent ont tout
de même été évacués par souci de sécurité. «À
notre arrivée, nous avons procédé aux vérifica-
tions nécessaires, mais elles n’ont rien donné. On
attribue la situation à l’humidité ou peut-être à
une défectuosité du système d’alarme», a expli-
qué le directeur du Service incendie de Trois-
Pistoles, Pascal Rousseau.
En raison de la taille du bâtiment et du danger
potentiel, plusieurs camions ont été déployés sur
place. Ils ont finalement plié bagage vers 20 h 30,
alors que tout était rentré dans l’ordre.
Intervention incendie
à la Résidence Jésus-Marie
PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN
MAP