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SkyPower, pourquoi partir du bon pied pour éviter de terminer sur… le derrière.

durée 7 mai 2008 | 11h36
François Drouin
duréeTemps de lecture 4 minutes
Par
François Drouin
Quand j’ai reçu mon affectation pour couvrir la conférence de SkyPower présentant son projet le 5 avril 2006, je n’étais journaliste que depuis quelques semaines. Je me suis présenté à l’Hôtel Universel les fesses serrées, en me demandant ce que j’allais bien pouvoir demander à ces « big shot » de l’éolien. L’énergie verte, c’est vraiment bien, et j’en étais alors totalement convaincu.


Table en « U », carafe d’eau, nappe rouge vin, c’est le festival de la chemise de soie. J’avale ma salive et m’assieds. On projette devant moi, une carte géographique avec l’emplacement des 134 éoliennes du projet Terravents, dont 83 viennent de changer d’emplacement. Je me concentre sur la carte et… bon sang, y a des éoliennes partout! Y en a même une dans les marais de Cacouna (ou du moins à proximité). Y en a aussi tout près de la montagne qu’Énergie Cacouna entend dynamiter. En fait, les éoliennes ceinture carrément le marais.
Et là, je m’entends dire « Et les faucons pèlerins? ». Silence dans la salle. Je respire un bon coup et je fais alors remarquer qu’au moins quatre éoliennes se trouvent dans la zone directe du Marais qui est considéré (à juste titre), de par sa variété des espèces présentes, comme le troisième plus beau site ornithologique du Québec. On me bafouille alors que ce n’est pas grave, « nous les placerons ailleurs ». Wow. Pour SkyPower energy fund (à cette époque), il est plus facile de déplacer des éoliennes de 400 pieds de haut qu’il m’est facile de changer mon sofa de place dans le salon. Ils sont forts.
La semaine suivante, à la séance d’information du BAPE, SkyPower est clair, les éoliennes ne sont plus là, elles sont ailleurs. Quand elles atterriront, dites-nous-le, hein les gars. Bref, SkyPower assure à la population que les éoliennes ont été relocalisées. Pour moi, c’est là que SkyPower s’est planté. 1- Ça ne faisait pas sérieux. Personne n’aime se faire prendre pour une valise. 2- Lors du choix des sites d’implantations des éoliennes, ils ont oublié un petit détail : les résidents. D’ailleurs dans sa première version, 70 éoliennes se retrouvaient à moins de deux kilomètres de la rive du fleuve. Je ne sais pas combien de versions Terravents a connus, mais si la dernière convenait aux élus (maires, conseillers et préfet de la MRC), la population a été bien trop souvent et longtemps échaudée pour avoir confiance. Y a des limites à être cocus!
Avec Terravents plus qu’avec tout autre projet, les bénéfices étaient réservés seuls à l’entreprise, la MRC, aux municipalités et aux cultivateurs. Les autres se sont retrouvés avec l’annonce d’une arrivée de « marguerites » géantes de 400 pieds dans leur paysage. Un schisme s’est donc créé entre les élus, les cultivateurs et les autres résidents. Le prof Chaumel de l’UQAR n’a cessé de le répéter : Pour que l’éolien fonctionne, il doit être socialement acceptable. SkyPower est donc devenu l’exemple à ne pas suivre. Même Steven Guilbault, alors président de Greenpeace Québec, déclarait sur les ondes de Télé Québec lors de l’émission d’affaire publique « Il va y avoir du sport », que Terravents était un mauvais projet.
Le projet suit tout de même son petit bonhomme de chemin. Il se présente au BAPE, se fait sévèrement taper sur les doigts et s’offre quelques séances de lifting. Il devient convenable pour la MRC qui accepte alors de se coucher avec une fiancée qui lui fait un peu moins honte. Le gouvernement Charest signe les décrets et c’est le départ. SkyPower fait son chemin de croix, et délaisse quelques éoliennes et la rentabilité.
Entre-temps, coup de théâtre, SkyPower Corp. présente une soumission concernant l’appel d’offres d’Hydro-Québec. Là encore, c’est le flou. Entre 120 et 240 mégawatts, des éoliennes d’un ou deux mégawatts, et on ne sait pas où exactement les 80 à 160 éoliennes seront érigées… Du SkyPower tout craché. Cette fois-ci, la MRC agit à titre de véritable partenaire. J’ai donc cru que Terravents serait sacrifié sur l’hôtel de l’acceptabilité au profit de ce projet plus « communautaire ». La société-mère rachète Terravents, la CTPAQ accepte l’emplacement de près d’une centaine d’éoliennes, mais rien ne bouge. Les pales restent au quai du port de mer de Gros-Cacouna.
Est-ce la fin? Je ne suis pas dans le secret des dieux, alors je ne sais pas. Est-ce que je le souhaite… Oui. Qu’on fasse table rase et qu’on recommence à zéro. Pourquoi? Parce que la dernière version de Terravents n’est plus du tout représentative de ce que le BAPE a étudié. Je préfère une perte de temps qu’au détournement d’une institution démocratique. C’est tout. Suis-je contre SkyPower? Non. Je n’approuve certainement pas leur méthodologie de travail, mais je ne suis pas contre l’entreprise. Ils ont fait de gros efforts pour réchapper ce projet. Mais ce projet c’est comme le monstre de Frankenstein, c’est « patché » de ci et de ça…
J’aimerais bien pouvoir vous dire si l’entreprise va de l’avant ou non avec Terravents, mais le porte-parole de SkyPower, Yvan Loubier semble avoir perdu mon numéro de téléphone. Dommage, j’aurais bien aimé lui demander s’il pouvait renégocier le prix des mégawatts, car ils se vendent beaucoup plus cher qu’au moment de l’entente avec Hydro-Québec.
Et pour l’éolien, quand je vois les redevances de 7 000 $ offertes ailleurs en région, je me dit que les cultivateurs ne perdront pas au change même s’ils doivent attendre encore quelques années avant de parsemer leur champ de ces grosses marguerites.
D’ici là, nous aurons encore droit aux leçons de morale de ces montréalais branchés, qui de leur ville où la propreté n’est pas une référence nous expliqueront combien « il n’y a presque pas de conséquences sur la vie humaine » (citation de Steven Guilbault). Ces gens branchés pour qui les éoliennes sont de magnifiques moulin-à-vent qu’il faut semer un peu partout pour le bien de la planète et au diable les résidents. Un Blackberry ça se recharge souvent! C’est Don Quichotte qui doit se retourner dans sa tombe.

commentairesCommentaires

12

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  • GM
    Gaëtan Malenfant
    temps Il y a 15 ans
    Je partage votre analyse de la saga Sky Power. Hydro-Québec vient de manquer une bonne occasion de racheter la situation en refusant le projet no 2, car cela aurait été une bonne façon de laisser tomber le brouillon premier projet trop près des gens, pour en réaliser un nouveau sur le site idéal pour notre milieu.
  • S
    Sandro
    temps Il y a 15 ans
    Je constate que les problèmes liés aux éoliennes se retrouvent un peu partout. 1000 x oui à des mesures écologiques qui sont bénéfiques à l'environnement, mais qu'elles soient de vraies solutions plutôt que génératrices de nouveaux problèmes, de conflits ou pire, des outils de spéculations politico-financières.
  • FD
    François Drouin
    temps Il y a 15 ans
    MISE À JOUR :
    Dans le journal le Soleil, le président et chef de direction de SkyPower Corp, Kerry Adler, répond à Gilbert Lavoie qui affirmait dans sa chronique de mardi que SkyPower et son projet Terravents ont nuit à l’image de l’éolien avec un projet mal ficelé. Ainsi, ce matin (le jeudi 8 mai) le quotidien publie une lettre de M. Adler.

    Ce dernier affirme qu’un sondage maison révélait que « 75 % des gens étaient en accord avec le projet Terravents ». Woh les moteurs! Si ma mémoire est bonne et je gagerais un petit 2$ là-dessus, la question du sondage ne mentionnait pas Terravents, du genre « Êtes-vous en accord avec l’établissement d’un projet éolien dans la région ». Méchante nuance. C’est ça SkyPower et Terravents. M. Adler rejette ensuite le blâme sur les vilains journalistes qui se sont rangés du côté des opposants. Passons. Le président affirme aussi que « Le projet initial a été élaboré sur la base de la meilleure utilisation du vent, dans le respect des communautés et des réglementations existantes ». Il se plaint ensuite que les municipalités ont demandé l’éloignement des éoliennes à plus de deux kilomètres de la rive.

    Franchement, il voulait quoi? Une éolienne sur le toit de l’église de Cacouna? Mieux encore, il admet que le souci premier, était « la meilleure utilisation du vent », au diable les riverains. Voilà ce que je reproche à Skypower. Ils passent plus de temps à se défendre et à se plaindre des autres qu’à travailler à élaborer à un véritable projet éolien. Je me demande s’il a lu le même rapport dévastateur du BAPE que moi. C’est la faute à tout le monde, les journalistes, les chroniqueurs, le BAPE, les opposants qui ne comprennent rien, ce n’est pas de leur faute si le projet est mal ficelé. Demandons-nous pourquoi SkyPower Corp. déploie tant d’énergie avec Terravents tout en prétendant que le projet n’est peut-être plus rentable. Ça me rappelle un adolescent qui va voir son père pour avoir des sous pour manger au « boui-boui » du coin. Le papa lui répond qu’il n’encourage pas la malbouffe. L’ado reformule sa demande : « Papa, c’est pour manger un hamburger, mais avec une bonne salade et une soupe ». Le papa lui donne donc 15$. L’ado attend un peu et revient à la charge. « Oui, mais papa, avec ça, je ne peux même pas aller au cinéma avec les amis ». Et le bon papa, ajoute encore quelques dollars et fiston s’en va tout content. On commence par un pouce pour gagner la main, c’est bien connu.

    Est-ce que la première centaine d’éoliennes de Terravents ne seraient pas les prémices à des demandes incessantes de SkyPower d’agrandir le parc au nom de la rentabilité? Combien d’autres? Où? Parce que ne l’oublions pas, le but de SkyPower, c’est de faire de l’argent. Et dans tout ça, c’est de ne pas perdre confiance de ce type d’énergie verte. L’éolien est une excellente solution. C’est Terravents qui ne me convainc pas.
    François Drouin
  • FD
    François Drouin
    temps Il y a 15 ans
    Jeudi 11 h 30
    Je viens de recevoir un coup de fil du porte-parole de SkyPower Yvan Loubier. Info-Dimanche et François Drouin ne sont pas sur une liste noire. Dans les faits, SkyPower a tout simplement demandé à M. Loubier de n'effectuer aucun commentaire concernant le projet Terravents et le dossier d'appel d'offres. Il ne peut donc aller à l'encontre des directives de la direction de SkyPower. Mieux encore, M. Loubier a prit l'engagement de me contacter dès qu'il y aura du nouveau dans ce dossier. Merci M. Loubier. Content de compter sur un nouveau lecteur sur www.infodimanche.com !
  • A
    Anna
    temps Il y a 15 ans
    Je trouve ca très intéressant un blogue sur le Web, dans le site Web du journal ! Continuez votre bon travail !
  • 3
    3P
    temps Il y a 15 ans
    Bonjour,

    Bravo pour le blog belle initiative de nous permettre de s exprimer.
    Je vous demande d'être indulgent, pour les fautes de français !!

    moi je pense que tout les projets éoliens devrait être arrêté et jeté au poubelle cela ne vaux pas la peine.
    Je m explique=
    l'installation d'une éolienne coûte très cher , l'achat de l'éolienne, l'expropriation de terrain, l'installation, la construction de la ligne de transport de l'électricité, et tout l'entretien nécessaire, ont dit que ça prend en moyenne 15 ans rentabiliser une éolienne, alors que la durée de vie d'une éolienne est de 15 ans, pourquoi aller de l'avant dans ce projet ?
    c'est encore un projet qui devras vivre de subvention en subvention.
    C'est un projet qui a été lancer au départ pour faire plaisir aux écolos mais la il est où le gros bon sang dans tout ca ?
  • FD
    François Durocher
    temps Il y a 15 ans
    Bravo pour cet article Monsieur Drouin, vous auriez dû en publier une bonne partie dans le journal cela aurait éclairé quelques citoyens citoyennes encore 'sous' le charme SkyPowerien$$$ Et dire que Monsieur Adler dans sa réplique du 8 mai à l'article de Gilbert Lavoie du 6 mai (Le Soleil) qui écrit 'Les médias ont rapidement tendu l'oreille aux opposants, et le gouvernement du Québec leur a été favorable en établissant des règles qui, au début du projet, n'existaient pas. Cette nouvelle réglementation fera une grande différence dans l'élaboration des projets futurs.' Or cette réglementation (RCI) tardive et somme toute trop permissive émane de la MRC et non du gouvernement et est à mon humble avis loin de faire école. Le poste de raccordement construit à ce jour n'est pas conforme aux normes minimales en vigueur. Pour ce qui est de la distance de 486 mètres d'une habitation (4 fois la hauteur de l'éolienne) on est loin d'une norme acceptable dans des milieux habités par des êtres 'humains'. Serons-nous visités par des touristes à bord d'autobus de 'La Petite Séduction' ou du festival 'Juste pour rire' venus se foutre de nos gueules et nous prendre en photos pour ne pas avoir su ou pu se concerter sur un bon projet? (faute d'élus et de représentants compétents et influents, si ça se trouve de nos jours!). Le vent se retourneras-t-il dans sa bougrinne? On peut toujours rêver!

    François Durocher
  • FD
    François D.
    temps Il y a 15 ans
    Bonjour M. Durocher!

    Vous soulevez un bon point lorsque vous écrivez : "Or cette réglementation (RCI) tardive et somme toute trop permissive émane de la MRC et non du gouvernement et est à mon humble avis loin de faire école.". Trop souvent nous avons entendu par les autorités en place que le Québec nous observait... Comme si c'était pour nous imiter! Nous avons surtout été l'exemple à ne pas suivre.

    En ce qui concerne le poste de raccordement, vous piquez sérieusement ma curiosité. Avez-vous plus d'information à ce sujet?

    François Drouin
  • FD
    François Durocher
    temps Il y a 15 ans
    Bonjour Monsieur Drouin,
    Quand je disais qu’à mon humble avis le RCI de la MRC était loin de faire école. Je voulais dire ici comme ailleurs au Québec. À titre d’exemple j’aimerais revenir, pour votre bénéfice et d’autres, sur le point concernant le poste de raccordement : Le règlement de contrôle intérimaire en vigueur no.155-07 (deuxième modification au RCI no.147-06) relatif à la construction d’éoliennes sur le territoire de la MRC de Rivière-du-Loup stipule au premier alinéa de l’article 5.13 « L'implantation d'un poste de raccordement des éoliennes est prohibée à une distance inférieure à 500 mètres d'une habitation, d’une zone citadine ou villageoise ou d’une zone récréative. » Or, situé à l’extrémité est du Chemin des Pionniers à Saint-Arsène, il a été implanté (preuve à l’appui) dans un rayon variant de 450 à 460 mètres de deux habitations (dont la mienne). Construit à compter d’octobre 2006 (peu de temps après la sortie du rapport « dévastateur » du BAPE) et en service depuis juin 2007 (juste un peu avant l’adoption en juillet du RCI 155-07 cité plus haut). Oups ! Meilleur chance la prochaine fois. Exemple flagrant de manque de vision. Et on se pète les bretelles avec ça. Il est branché sur la ligne de distribution (pylônes) no. 2314 d’Hydro-Québec et il « buzze » de façon audible et continue (24 heures sur 24) sans même acheminer aucune énergie sur ce réseau, puisque aucune éolienne n’est érigée. Pis ça pressait ! Pour ce qui est de l’écran visuel autour (4 faces) du poste, évoqué par le règlement, vous vous dotez bien qu’il ne le respecte pas (1 face et 7/8 tout au plus). Et puis « l’éconocomique » la dedans c’est que ce poste n’a rapporté et ne rapportera à tout jamais à la communauté que le prix du permis de construction soit un beau brun (100 $), puisque exempt de toute forme de taxation et de redevances volontaire du promoteur. Dire que les élus locaux ont travaillés fort pour l’avoir ! Bien sûr le cultivateur (ex conseiller municipal) y trouve son profit (à preuve le pick-up neuf) et c’est sans compter les éoliennes prévues dans le paysage immédiat, la tour de mesure de vent ainsi que les lignes de raccordement aériennes vers le poste. Un chausson avec ça. Beau projet vert et durable disaient-ils ! Plutôt brun en fait, pis on vas l’avoir dans face et dans les oreilles longtemps (21 ans et plus). Quand on pense que le « sort » de l’acceptabilité sociale s’est jouée autour d’une table de concertation parrainée par la MRC (sic). Un citoyen profondément déçu et amer mais qui continue la bataille.
    « On peut toujours rêver ! »
    Salutations citoyennes.
    François Durocher
  • F
    Frédéric
    temps Il y a 15 ans
    Bonjour M. Drouin,

    Félicitation pour cet article qui traduit bien ce que nous, citoyens "non-popriétaire" de terres convoitées, avons pû vivre durant les dernières années.Je pense sincèrement que l'impact dévastateur au niveau social de ce projet a été et est encore très mal évalué.Des populations se déchirent et se divisent et ce à cause de la facon dont le dév. éolien se fait au Québec.Il serait trop facile de résumer ce phénomène d'opposition ou de questionnement par le syndrôme du "pas dans ma cours" Le questionnement est plus profond mais nécessite qu'on s'y arrête, cependant il semble que le développement éolien doit se faire vite!,très vite...vite pourquoi? vite pour qui?? Aurons-nous le courage de dire non à des promoteurs qui nous manquent autant de respect, en ces années où la solidarité est visiblement pas une valeur très à la mode?..
  • A
    anne
    temps Il y a 15 ans
    Ai lu et apprécié votre article monsieur Drouin ainsi que la majorité des commentaires qui l'ont suivi. Hors, je suis de celles (et de ceux) qui ont baissé pavillon contre un pouvoir trop impalpable et bassement mercantile. Mon implication soutenue de citoyenne contre un géant de la finance tel que Sky Power pendant plusieurs mois (voire année) m'a laissée dans un état physique et psychique assez particulier. Hors de mon corps et de mon territoire en fait. L'esprit violé, complètement dépossédée de mes convictions qui me faisaient croire que le sol sur lequel je posais mes pieds et plantais mes tomates allait encore me procurer du bonheur quelques années. J'étais d'une naïveté rurale diront-ils? Notre bataille aura-t-elle porté fruit? Désabusée, je suis... mais so so so solidarité pour ceux qui commencent à se battre...
  • F
    Frédéric
    temps Il y a 15 ans
    Qu'elle grande mascarade à laquelle nous avons eu droit aujourd'hui et ce grossièrement orchestrée par le promoteur lui même.La tactique de mettre de la pression sur le gouv. portera-t-elle fruit?? J'espère que non et que Skypower pliera bagage pour que nous puissions passer à autre chose de plus constructif et plus respectueux des principes de dév. durable.
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