Rivière-du-Loup – « Plusieurs personnes nous disent que si elles avaient notre âge, elles feraient ce projet, que nous nous sommes jeunes et nous sommes capables. Nous avons rencontré plusieurs personnes qui traversent le Canada à vélo et de tous les âges, nous avons même rencontré un couple d’une cinquantaine d’années qui est parti de Washington pour se rendre en Pennsylvanie. Il n’est jamais trop tard pour réaliser vos rêves, peu importe votre âge! », a indiqué cette semaine Marie-Pier Fournier à Info Dimanche.

La jeune femme poursuit sa traversée du Canada à vélo en compagnie d’une amie, Rébecca Richer de l’Abitibi. Le conjoint de Marie-Pier, François Bérard, les accompagne jusqu’à Montréal. « Le Manitoba, ouvrez bien les yeux si vous ne voulez pas le manquer », a résumé Marie-Pier Fournier.

« Nous avons pris seulement 4 jours pour traverser le Manitoba, la distance totale est de 500 km. En passant, le Manitoba c’est très beau, cela ressemble beaucoup au Québec avec de belles forêts, ça fait du bien de voir ça après la Saskatchewan où il n’y a que des champs. Nous avons battu notre record du plus grand nombre de kilomètres parcourus en une journée, un total de 170 km et nous nous sommes arrêtés à Winnipeg pour changer les pneus de François et moi, car ils étaient rendus trop usés », a mentionné la cycliste originaire de Pohénégamook.

BEAU GESTE

Il y a le défi à vélo et il y a les belles rencontres. Les trois cyclistes en ont eu un bel exemple lorsqu’un monsieur les a abordés à une station service pour leur dire qu’ils devraient avoir des dossards jaunes pour être plus visibles. « Il va y avoir de plus en plus de collines en direction de l’Ontario et c’est dangereux. Vers la fin du Manitoba, nous n’avons plus de gros accotements qui nous permettaient de pédaler en toute sécurité en bordure de l’autoroute », a expliqué Marie-Pier. « Tout à coup, un véhicule s’arrête sur l’accotement, mais quelle surprise, c’est le monsieur que nous avons vu à la station service qui nous donne chacun un dossard. Nous sommes vraiment contents, on va être plus sécuritaire de cette façon, car les autos vont mieux nous voir dans les côtes », a-t-elle ajouté.

« Nous devons nous concentrer au maximum et être attentifs, car on doit se tasser dans le sable quand on voit un camion qui ne peut pas se tasser pour nous dépasser. Nous appréhendons de plus en plus l’Ontario, car plusieurs personnes nous disent que l’Ontario est très dangereuse », a conclu Marie-Pier Fournier.  À suivre…

Leur trajet de 7 500 kilomètres devrait prendre fin à St-John’s dans les Maritimes vers la fin du mois de juillet. Les trois cyclistes ont voulu s’associer à une bonne cause. Au cours de leur voyage, ils amassent des dons pour aider les personnes atteintes de cancer. La totalité des dons qui seront faits sera remise à la Fondation québécoise du cancer et à la Fondation Centre de cancérologie Charles-Bruneau. Pour faire un don, vous pouvez consulter leur site www.canadavelo.com.