Après une saison positive passée majoritairement dans la Ligue américaine, l’attaquant Gabriel Bourque a confiance de revenir dans la grande ligue, au Colorado ou ailleurs. «Je sais que je peux encore jouer dans la LNH, je ne lâcherai pas maintenant», affirme-t-il sans détour.

De passage à Rivière-du-Loup dans le cadre du traditionnel tournoi de golf des Albatros du Collège Notre-Dame, auquel il aime participer quand c’est possible, Gabriel Bourque est ainsi revenu sur la dernière saison, sa première dans une nouvelle organisation professionnelle.

«Ç’a super bien été. Honnêtement, je suis surtout content d’être revenu complètement de ma blessure au haut du corps. J’ai retrouvé mon sens du hockey, alors c’était le fun  (…) C’est sûr que j’aurais aimé mieux être dans la Ligue nationale, on ne se le cachera pas, mais en même temps, la santé, c’est important», a-t-il déclaré.

Après un camp d’entrainement à la hauteur des attentes, le fougueux ailier droit avait convaincu l’état-major de l’Avalanche de lui offrir une entente à deux volets. Finalement, contraint par le plafond salarial, le directeur général Joe Sakic l’a relégué au club-école après 6 matchs.

L’ancien Albatros a ensuite joué 61 parties avec le Rampage de San Antonio. Il y a récolté 10 buts et 23 mentions d’aide pour 33 points. C’est la troisième meilleure fiche parmi les joueurs de l’équipe texane en 2016-2017.

«Ç’a n’a pas été une année foudroyante, mais elle a fait du bien au moral. Ma famille était contente de voir que j’avais encore beaucoup de plaisir et que ma blessure était derrière moi», a partagé le choix de 5^e ronde des Predators de Nashville en 2009.

L’expérience au Colorado a donc été appréciée. Bourque a côtoyé l’entraineur québécois Éric Veilleux qui en était à sa 1^re expérience dans la LAH. Il a aussi joué avec Alex Belzile, attaquant originaire de Saint-Éloi. «Je connais Alex depuis longtemps. C’était spécial de joueur ensemble. Il a beaucoup de talent, je suis content que ses efforts soient récompensés.»

AGENT LIBRE

Dans quelques semaines, Bourque se retrouvera dans une situation fort similaire à celle qu’il a vécu l’an dernier. Son contrat d’une saison prendra fin et il deviendra joueur autonome. Il y a un an, il avait dû être patient avant de finalement signer un contrat en raison des doutes quant à son état de santé. Cette fois, il ne s’en fait pas.

«Le Colorado m’aimait beaucoup et j’y ai eu du plaisir moi aussi. Je crois qu’ils aimeraient me ravoir, alors on va voir ce qui va se passer.»

À 26 ans (il aura 27 en septembre) et avec 248 matchs joués dans la LNH au compteur, Gabriel Bourque peut être considéré comme un jeune vétéran dans la meilleure ligue de hockey au monde. Il est néanmoins convaincu qu’il a encore beaucoup à donner.

«Je vieillis pour la Ligue nationale, mais je suis encore jeune de cœur», a-t-il indiqué en riant. «Je n’ai encore jamais regardé d’autres options. Je veux encore me donner une chance de jouer dans la Ligue nationale. Je ne lâcherai pas tout de suite», a-t-il promis.

Pour le moment, Gabriel Bourque compte profiter de la saison estivale avec sa famille et ses proches. Gageons que la glace et le gymnase ne seront pas trop loin non plus.