Les Guerriers ont vendu chèrement leur peau
Rivière-du-Loup – Après avoir subi une dégelée de 52-17 face au Sélect de Rimouski lors du dernier match du calendrier régulier, les Guerriers de l’école secondaire de Rivière-du-Loup ont de nouveau croisé le fer contre cette même formation vendredi soir sous les réflecteurs à Rimouski dans un des quatre matchs de quarts de finale présentés dans la Ligue de football juvénile de l’Est du Québec.
Ils ont baissé pavillon par la marque de 55-42, mettant ainsi un terme à leur saison 2014 avec un dossier de quatre victoires et autant de revers.
Sans chercher d’excuses pour expliquer ce revers, le responsable du programme football et entraineur adjoint des Guerriers, Denis Bossé, admettait que les blessures ont eu un impact important. L’absence de leur meilleur demi à l’attaque, Kevin Levesque-Bolduc, lors de ce match sans lendemain, a été très remarquée, ce qui a forcé les stratèges de l’équipe à opter pour la voie aérienne afin de transporter le ballon en zone payante.
« Nous avons été dominants en deuxième demie et notre quart-arrière Maxime Beaulieu a atteint sa cible de prédilection David Charest à plusieurs reprises. Nous avons effectué trois bottés courts d’après-touché et la tactique a porté fruit à chaque occasion. »
Bossé déplorait seulement que les Guerriers aient entrepris le match sur les talons, le Sélect effectuant de nombreuses courses au sol en offensive afin d’épuiser la défensive des visiteurs. Cette guerre de tranchées a profité au Sélect qui s’est forgé une avance insurmontable en première demie.
« Mais ce que j’ai aimé, c’est que nous ne nous sommes pas découragés et avons lutté jusqu’à la fin. Nous avons terminé l’année sur une bonne note. »
Les Guerriers perdront une quinzaine de joueurs de l’édition de 2014 qui passeront au niveau collégial. Ces jeunes athlètes seront difficiles à remplacer, estime Denis Bossé, à moins de découvrir des joueurs de talent qui pourraient se pointer au camp printanier ou à l’automne 2015. Il explique que le creux de vague provoqué par la très faible inscription en catégorie benjamin en 2012, à peine six ou sept jeunes de 1ère et 2e secondaire ayant alors souscrit au programme, pourrait avoir ses effets négatifs l’an prochain.