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Cent fois sur le métier...

durée 17 septembre 2008 | 00h00
  • Toute petite, je voyais de mes yeux d’enfants ma tante passer des soirées au métier à tisser. Patiemment, elle refaisait cent fois le même mouvement avant de créer une pièce. Le bruit sourd du métier qui va et vient me traverse encore l’esprit alors que ma tante nous a quittés pour un monde meilleur laissant derrière elle, sans le savoir j’en suis certaine, un héritage que des femmes tentent toujours aujourd’hui de perpétuer.

    Si sa réalité était bien loin de moi, il y a 30 ans, aujourd’hui, elle me fascine. Je n’ai certes ni la patience, ni le temps pour me mettre à l’ouvrage, mais j’admire ces femmes qui ont beaucoup de talent et qui arrivent à faire de véritables œuvres d’art tout en tissant des liens que rien ne peut dénouer. Ma rencontre avec quelques-unes d’entre elles lors de « Fibre », les 12 et 13 septembre, m’a plongé dans des souvenirs que, je dois avouer, étaient bien loin dans mon esprit.


    Il n’y a pas de plus belle façon que de transférer ses connaissances en captant l’attention des enfants.
    Photo :  Monique Dionne

    Malheureusement, si l’événement a attiré un bon nombre de personnes, j’aurais préféré y voir foule. Est-ce que nos valeurs sont à ce point reléguées aux oubliettes? J’espère que non, parce que nous y perdrons certainement au change. 

    En effet, le regroupement Hétéroclite, la boîte à culture, a tenu un événement où la fibre était la vedette. Artistes et artisanes de la région, des femmes cultivées qui s’acharnent à faire vivre leur art s’étaient données rendez-vous pour notre plus grand plaisir. Petit à petit, au fil de notre visite, on pouvait y découvrir de petits secrets sur les différentes techniques utilisées pour transformer la fibre de mille et une façons, dont le tissage, la fabrication de papiers et le tricot. On a également eu droit à des démonstrations de transformation du lin et de filage au rouet. La mise en place d’une création collective nous a également donné droit à toute une œuvre que l’on pouvait interpréter à notre façon.

    Enfin, j’ai également eu le privilège de rencontrer des dames Fermières au talent exceptionnel, qui ont été d’une grande gentillesse. Ce sont des passionnées, des femmes qui ne comptent jamais leur temps pour travailler sur le métier entre autres, mais davantage pour nous transmettre ce petit bout de notre histoire collective à tous. Après tout, elles ont tout un bagage que nous avons avantage à connaître. Trop précieux!

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