Bientôt de nouvelles mises en garde sur les paquets de cigarettes
De nouvelles mises en garde de plus grande taille, annoncées par Santé Canada en septembre dernier, ont progressivement fait leur apparition tout au long du printemps. À compter du 19 juin, les détaillants ne pourront vendre que des paquets de cigarettes et de petits cigares sur lesquels figurent les nouvelles mises en garde.
Les mises en garde sont plus visibles, et couvrent maintenant 75 % des faces avant et arrière des paquets, comparativement à 50 % auparavant.
Certaines présentent des témoignages de Canadiens dont la vie et la santé ont été marquées par le tabagisme, comme Barb Tarbox, de l'Alberta.
Mme Tarbox, décédée en 2003 d'un cancer du poumon causé par des années de tabagisme, a permis à un photographe de documenter ses derniers jours. Deux de ces photos évocatrices ont été choisies, et, sur l'une d'elles, on peut lire : « Voyez ce que la cigarette a fait de moi. Souvenez-vous de ce visage et rappelez-vous que c'est la cigarette qui m'a tuée. »

On trouve également des avertissements sur des maladies associées depuis peu au tabagisme ainsi que de l'information, à l'intérieur des paquets, sur les avantages de cesser de fumer.
Chaque mise en garde comprend un numéro sans frais d'aide au renoncement (1-866-527-7383 ou 1-866 JARRETE) et l'adresse d'un site Internet (www.vivezsansfumee.gc.ca/abandon), qui dirigent les fumeurs vers des services de counseling et d'autres ressources antitabac gratuites - une première au Canada.
« Ce nouvel étiquetage fera en sorte que des millions de fumeurs auront désormais entre les mains de nouvelles mises en garde et de nouveaux renseignements à jour, a indiqué Leona Aglukkaq, ministre de la Santé. La population sera davantage sensibilisée à la nocivité du tabagisme et aux avantages de cesser de fumer. »
Le Canada a été le premier pays à exiger la présence de mises en garde illustrées sur les paquets de cigarettes en 2000. Ces mises en garde ont contribué à réduire l'usage du tabac et les taux de tabagisme, qui sont passés de 24 % chez les 15 ans et plus en 2000 à un taux record de 17 % en 2010.
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