Dépistage des troubles thyroïdiens: le Québec encore numéro 1 au monde
L'année suivante, le Québec devenait la première entité territoriale au monde à mettre en place un programme universel de dépistage de l'hypothyroïdie congénitale chez le nouveau-né. Comptant parmi les percées majeures de notre temps dans le domaine de la santé publique, le programme a depuis lors été mis en œuvre dans l'ensemble des pays industrialisés.
De nombreux médecins exhortent aujourd'hui le Québec à montrer à nouveau la voie avec le test de la thyroïde. Ils préconisent cette fois le dépistage systématique pour toutes les femmes enceintes au moyen du dosage de la TSH ou thyréostimuline.
La raison : Faute de traitement, l'hypothyroïdie peut augmenter le risque d'avortement spontané chez la mère et celui d'anomalies congénitales et de troubles de l'apprentissage chez l'enfant à naître.
Un sondage récemment réalisé au Québec a révélé que seule une femme enceinte sur quatre (24 %) subissait un test de la thyroïde pendant la grossesse. Il y a lieu de s'en inquiéter.
Les troubles de la thyroïde comptent parmi les affections les plus fréquentes. Ils touchent environ 10 % des Canadiens, et la moitié l'ignoreraient.
Les femmes sont plus susceptibles d'être atteintes d'un trouble de la thyroïde que les hommes.
La bonne nouvelle : Une fois diagnostiquée, l'hypothyroïdie est facile à traiter au moyen d'un comprimé d'hormone thyroïdienne à prendre une fois par jour.
Si vous êtes enceinte ou si vous envisagez de le devenir, demandez à votre médecin de subir un dosage de la TSH. Ce test sanguin simple est considéré comme le moyen le plus précis de diagnostiquer l'hypothyroïdie.(www.leditionnouvelles.com)
Pour en savoir plus, consultez www.thyroid.ca/fr