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Lettre au Transport Vas-Y

durée 27 mars 2018 | 11h00
  • N.D.L.R. La direction se réserve le droit d'abréger certaines lettres. L'opinion exprimée dans cette catégorie n'engage que leur auteur et ne reflète d'aucune façon la position du journal.

    Bonsoir monsieur le directeur,

    Je demeure au Manoir des Pommiers. Depuis 10 ans, l’autobus est toujours venu nous prendre devant la porte, puis, tout à coup, j’ai dû faire remplir presqu’un contrat de mariage pour avoir le droit qu’on vienne me chercher devant la porte. J’ai une maladie des poumons et je ne peux plus marcher dehors. J’ai été acceptée merci.

    Normalement, je demande le transport pour 13 h; ils arrivent des fois vers 13 h 15 ou 13 h 20, je ne dis pas un mot et j’embarque. Une fois, c’était une grosse vanne et une dame était assise devant. Alors, après avoir réussi à ouvrir la portière, avec difficulté, j’ai levé ma jambe et essayé de monter dans le véhicule. Le chauffeur me disait envoyez madame, vous allez l’avoir, encore un petit coup, envoyez vous allez y arriver. Il m’a répété ces mots plusieurs fois, j’ai forcé, essayé de m’agripper après tout ce que je pouvais de peine et de misère, j’ai fini par y arriver, personne ne m’a aidé.

    Je suis une personne âgée de 84 ans. C’est de cette façon que l’on traite les personnes âgées? Vous n’aurez pas une médaille d’or!

    Vendredi le 9 mars, comme je suis arrivée en retard au Super C, il me restait moins de temps pour faire mes commissions en tenant compte que j’ai de la difficulté à souffler. J’avais demandé le retour pour 15 h. Je m’en viens avec mon sac et je vois l’autobus; je me dépêche et je vois qu’elle s’en va. J’ai pensé que ça ne devait pas être mon transport et qu’un taxi arriverait sous peu. Je m’assois sur le banc tout près du jeune couple qui y était déjà. Comme personne ne vient me chercher, je questionne le jeune couple qui me dit que l’autobus est arrivé, le chauffeur a jeté un coup d’œil dans le portique et il est reparti tout de suite.

    J’appelle au bureau. On me répond que le chauffeur est arrivé, que l’autobus est placé et qu’elle va essayer de me trouver quelqu’un pour venir me chercher. Elle me dit que je devrai payer une pénalité de 5 $. Si je regarde sur votre feuillet, on paie une pénalité si l’annulation ne se fait pas une heure avant, je n’ai pas demandé d’annulation. J’étais au Centre commercial, à trois mètres de l’autobus, c’est le chauffeur qui ne m’a pas vu et qui est parti.

    Pire que ça, il y a une autre madame qui prend le transport assez souvent, les mêmes journées que moi; elle demeure en résidence, ce n’est pas une jeune poulette. Elle doit aller attendre au coin de la rue pendant 15 à 20 minutes, des fois plus. Le transport vient me chercher et on arrête près du poteau pour la faire embarquer : elle est gelée «ben dur». Pensez-vous que ç’a du bon sens?

    Une autre fois, 2 taxis arrivent l’un derrière l’autre. Le premier va chercher la madame qui est près du poteau, le deuxième vient me chercher. On se rendait au même endroit, c’est ridicule, c’est un non sens, plus niaiseux que ça tu meurs. Naturellement, nous n’avons pas raison, nous sommes des vieilles, on ne nous laisse pas le temps de parler ni de nous expliquer.

    Il me semble que lorsque tu vas conduire une personne au Centre commercial et qu’elle demande un retour, tu ne la laisses pas en chemin, tu peux attendre 2 minutes.

    Ma sœur aurait besoin d’un transport, mais ne le demande pas car elle serait obligée d’aller se faire geler sur le coin de la rue qui est quand même assez loin de la porte. Elle a 77 ans et elle a de la difficulté elle aussi.

    Quand ils sont en retard eux autres, ils ne nous paient pas de pénalité, mais nous, même si on n’a pas annulé, on devrait payer une pénalité. Je ne le prends pas. Je n’ai fait aucune faute, redonnez-moi mon 5 $, la justice même pour les vieilles. Merci.

     

    Laurette Roussel

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