Deux ans moins un jour de prison à domicile pour un trafiquant de drogue
L’ex-trafiquant de stupéfiants Samuel Caron de Saint-Jean-de-Dieu a été condamné en avril à purger une peine d’emprisonnement avec sursis de deux ans moins un jour pour avoir eu en sa possession 11 100 comprimés de métamphétamine, un kilo de cocaïne et une somme de 2 000 $, en janvier 2023.
L’accusé de 33 ans avait été intercepté par les policiers de la Sûreté du Québec le 12 janvier 2023 alors qu’il se déplaçait sur l’autoroute 85 dans le secteur de Rivière-du-Loup. Les patrouilleurs avaient alors saisi un kilo de cocaïne et des comprimés de métamphétamine. Ils ont ensuite mené une perquisition au domicile de Samuel Caron à Saint-Jean-de-Dieu, où ils ont trouvé plus de 11 000 comprimés de métamphétamine prêts pour la revente ainsi que divers objets associés au trafic de stupéfiants.
Le 26 février 2024, il a plaidé coupable à plusieurs chefs d’accusation en lien avec le trafic de stupéfiants et le recel. Un mois plus tard, le 21 mars 2024, il a intégré une thérapie fermée de cinq mois qu’il a complétée avec succès.
Au moment de son arrestation, Samuel Caron consommait régulièrement des stupéfiants depuis une dizaine d’années. Il ne possédait aucun antécédent judiciaire. Le tribunal a qualifié l’accusé de consommateur dont la «criminalité était dictée par un besoin de consommation [de drogues].» Depuis plus de deux ans, il a respecté toutes les conditions de son ordonnance de remise en liberté, en plus d’avoir amorcé des démarches de réhabilitation.
Lorsque sa période de détention à domicile de deux ans moins un jour sera terminée, l’accusé sera soumis à une probation d’une durée de 18 mois. Les 150 jours qu’il a passés en thérapie ont été déduits de sa peine d’emprisonnement. Il devra aussi réaliser 240 heures de travaux communautaires. La juge Luce Kennedy était d’avis qu’une peine d’emprisonnement ferme entrainerait la perte de son emploi et freinerait ainsi son processus de réhabilitation. Il considère que son risque de récidive est minime.
Lors de sa peine et de sa probation, il sera interdit à Samuel Caron de consommer des stupéfiants ou d’en avoir en sa possession et de se trouver dans des lieux associés à l’usage, la vente, le trafic ou la distribution de drogues. Il devra aussi s’abstenir de posséder des armes pour une durée de 10 ans.
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