Une élection n’en serait pas une sans quelques pancartes vandalisées. Celle-ci ne fait pas exception, alors que les citoyens peuvent apercevoir depuis quelques jours les visages de candidats fédéraux de la circonscription Côte-du-Sud - Rivière-du-Loup - Kataskomiq - Témiscouata garnis de graffitis à Rivière-du-Loup.

Oreilles de lapin, moustaches et nez de clown ont été réalisés sur des affiches électorales.

Le député conservateur sortant, Bernard Généreux, s’est dit déçu de voir de tels actes de vandalisme, peu importe le candidat touché. Selon lui, les pancartes électorales font partie intégrante du processus démocratique.  

«Les personnes qui s’engagent en politique méritent qu’on respecte leur démarche et leur engagement. J’espère que la campagne pourra se poursuivre dans un climat de respect et de civilité», a-t-il commenté. Il ne compte toutefois pas porter plainte à la Sûreté du Québec.

L’équipe de Rémi Massé, de son côté, a tout de suite procédé au remplacement de l’affiche vandalisée lorsqu’elle en a été avisée. Le candidat libéral ne compte pas porter plainte à la SQ lui non plus, préférant se concentrer sur sa campagne électorale en cours.

La Sûreté du Québec ne peut confirmer ou infirmer la tenue d’une enquête en cours par rapport à ces évènements. 

«En revanche, endommager un bien volontairement peut être considéré comme un méfait. Il s’agit d’un acte criminel qui pourrait mener l’auteur à répondre à des accusations devant le tribunal», a conclu le porte-parole de la SQ, Frédéric Deshaies.

Mentionnons que de tels actes de vandalisme ne sont pas inhabituels, ils surviennent à chaque nouvelle élection.