Rivière-du-Loup - L'homme âgé de 39 ans accusé de voies de fait graves sur un bambin âgé de trois mois devra subir une évaluation psychiatrique au Centre hospitalier régional du Grand-Portage. Son avocate, Me Marie Boucher, a fait cette demande lors de sa comparution au palais de justice de Rivière-du-Loup le lundi 10 août.

L’homme fait face à des chefs d’accusation de voies de fait, de harcèlement et de menaces sur un total de trois victimes.

Cette évaluation vise à déterminer si l’accusé était atteint de troubles mentaux lors de la perpétration des actions qui lui sont reprochées, et sa responsabilité criminelle. Elle devrait durer une trentaine de jours.

Dans le box des accusés, l’homme semblait nerveux et respirait rapidement. Il a hoché la tête lors de l’énumération de chacune des trois personnes avec qui il lui est interdit d’entrer en contact pour la durée des procédures. L’accusé sera de retour en cour le 8 septembre, après son évaluation.

L’ordonnance de non-publication interdisant la divulgation de tout renseignement permettant l’identification des victimes, ce qui inclut l’identité de l’accusé, a été renouvelée par la juge Louise Gallant.