Rivière-du-Loup - L’homme accusé mercredi dernier de voies de faits graves à l’endroit d’un bambin était de retour au palais de justice de Rivière-du-Loup. C'est menottes aux poignets et encadré de deux agents de sécurité qu'il s'est présenté dans le box des accusés.

Le Louperivois de 39 ans qui devait comparaitre pour son enquête sur remise en liberté a plutôt fait face à sept nouveaux chefs d’accusation. Deux nouvelles victimes, une d’âge mineur et l’autre d’âge adulte se sont ajoutées au dossier.

«Il y a des chefs d’accusation de voies de fait, de harcèlement et de menaces. Il y a maintenant un total de trois victimes», a sommairement détaillé la procureure de la Couronne, Me Annie Landreville.

Ces nouvelles accusations concernent des faits survenus entre janvier et décembre 2003, en janvier 2006, en novembre 2011 et plus récemment au 27 avril 2015.

Me Landreville s’est aussi opposée à la remise en liberté de l’accusé, ce à quoi ne s’est pas objectée la défense représentée par Me Marie Boucher. Il demeurera détenu jusqu'à son retour en cour pour son enquête sur remise en liberté le 22 juin prochain.

Toujours à la demande de la Couronne et comme ce fut le cas lors de son premier passage en cour, le suspect s’est vu imposer une interdiction de communiquer avec quatre personnes.

L’ordonnance de non-publication interdisant la divulgation de tout renseignement permettant l’identification de la victime, ce qui inclut l’identité de l’accusé, a été renouvelée et inclut maintenant les deux nouvelles victimes.

VOIES DE FAIT GRAVES

Rappelons que le mercredi 10 juin, l’accusé avait comparu une première fois pour faire face à une accusation de voies de fait graves sur un bébé. Les faits auraient été commis au début du mois de mars 2015. L’individu qui n'a pas d'antécédent a été arrêté le mardi 9 juin à Montréal.