Procès laborieux pour Mario Charrette
Rivière-du-Loup– Mario Charrette, 53 ans, était de retour au tribunal le lundi 5 mai pour la suite de sa comparution. Il est accusé d’avoir accédé à de la pornographie juvénile entre le 1er décembre 2012 et le 10 juillet 2013.
Au début du mois de juillet 2013, un technicien informatique se serait rendu chez l’accusé afin d’y installer le service Internet. Il serait alors tombé sur un fichier qu’il a identifié comme étant de la pornographie juvénile et en aurait averti les policiers.
La Sûreté du Québec a obtenu un mandat de perquisition le 11 juillet 2013. Les policiers ont saisi une tour d’ordinateur ainsi qu’un ordinateur portable. Cent vingt-trois fichiers de pornographie juvénile ont été retrouvés sur les deux supports informatiques.
Frédéric Chapados, enquêteur technologique à la Sûreté du Québec, a affirmé que les fichiers transmis au tribunal comme preuve sont ceux qui consistent de la pornographie juvénile sans équivoque.
Devant les multiples requêtes de l’avocat de la défense, Me Ronald Lebel, le juge Martin Gagnon a manifesté son impatience, en mentionnant les longs délais de ce procès qui sont causés en majeure partie par la défense.
Lors de la deuxième journée du procès mardi, le procureur de la Couronne, Me Thierry Pagé-Fortin a fait entendre son témoin, la conjointe de Mario Charrette. Étant donné les nombreuses contradictions entre sa version des faits au tribunal et sa déclaration écrite, son témoignage ne sera pas considéré dans la décision du juge.
LOURD PASSÉ
Mario Charrette possède un lourd passé judiciaire. En 1983, il avait été condamné à une peine de 9 ans d’emprisonnement pour viol. En 1992, il a comparu de nouveau devant la justice a été condamné à une peine de deux ans de prison pour agression sexuelle et une autre de trois ans en 1995 pour un crime similaire.
2 commentaires
plus tu récidives, moins les peines sont sévères...
je sais, il n'est pas question de la gravité des actes dans l'Article...