Le comité organisateur de la 56e Finale des Jeux du Québec, la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Isabelle Charest, la Ville de Rivière-du-Loup, Sports Québec et nombreux autres acteurs qui ont permis la tenue des jeux à Rivière-du-Loup se sont rassemblés pour effectuer un bilan des derniers jours. Réunis au Centre culturel Berger, tous se sont entendus pour dire «Mission accomplie!».

De tous les moments vécus lors des Jeux, c’est le côté humain de la Finale qui a davantage touché les gens. Les quelque 2200 bénévoles présents tout au long de la semaine étaient souriants, heureux d’être là, souligne Karine Malenfant, directrice générale du comité organisateur de la 56e Finale. «Sans eux, une finale des Jeux du Québec c’est impossible.»

«La mobilisation m’a beaucoup impressionné, a partagé le maire de Rivière-du-Loup, Mario Bastille. On a montré qu’on est un petit milieu, mais qu’on est capables ensemble de faire de grandes choses.» Selon lui, un magnifique travail d’équipe s’est déroulé tout au long des jeux. Il mentionne la fierté que 10 % de sa population ait mis l’épaule à la roue pour faire de cet évènement d’envergure un succès.

Les spectateurs ont aussi été très nombreux à assister aux compétitions des jeunes athlètes. «Les gradins étaient remplis à craquer sur tous les sites de compétition», a partagé Mme Malenfant. Cette dernière s’attendait à un achalandage, mais pas à ce niveau. Pour la natation artistique et le hockey, notamment, un système de billets a dû être mis en place pour contrer ce beau problème. Pour ceux qui n’avaient pas accès aux sites, ils pouvaient regarder le déroulement sur l’écran géant de la Place Premier Tech.

Un autre point positif soulevé par de nombreuses personnes a été la proximité des installations. Les infrastructures se trouvaient dans un même quadrilatère, favorisant l’accès à la marche pour se rendre d’une compétition à une autre.

«Il y avait une énergie qui était complètement électrisante», a souligné Laura Martin, directrice générale adjointe. L’énergie des sportifs, de la communauté locale, des spectateurs et des gens croisés dans la rue a tenu le comité organisateur motivé jusqu’à la toute fin. 

La ministre, Isabelle Charest, a indiqué qu’elle savait que la 56e édition des jeux en serait une particulière en raison du 50e anniversaire. D’après elle, cette finale aura allumé une flamme chez certains pour poursuivre un parcours sportif qui leur permettra de se dépasser, de sortir de leur zone de confort et d’aller à la découverte des autres. «Je suis convaincue que les souvenirs pour eux vont demeurer et pour la communauté aussi. Rivière-du-Loup est tissée serrée et encore plus maintenant, car tout le monde a contribué à sa façon au succès de cet évènement.»

Enfin, un moment marquant de la conférence de presse a été la remise des trois médailles de la 56e Finale à la Ville. «Rivière-du-Loup vient de marquer le développement sportif de l’histoire des Jeux du Québec», a clamé Julie  Gosselin, présidente de Sports Québec. 

BOURSES

Après deux reports crève-cœur pour le comité organisateur de la 56e Finale et les jeunes qui en ont subi les conséquences, les membres ont décidé de remettre des bourses de persévérance. Un montant de 250 $ a été remis à un sportif par délégation qui a dû surmonter des obstacles lors de sa qualification aux jeux. La sportive méritante pour l’Est-du-Québec est Laura Pedneault, athlète de gymnastique.

DE PETITS PÉPINS EN COURS DE ROUTE

Même si la grande majorité des Jeux s’est bien déroulée, quelques problèmes se sont pointés en chemin. «On a beau prévoir l’imprévisible, mais il se passe toujours des choses, il y a toujours des ajustements», confie Karine Malenfant.

Ainsi, tout juste avant le début des jeux, le comité organisateur a été victime d’une attaque informatique. Depuis ce temps, les membres n’ont plus accès à leurs courriels. La Ville de Rivière-du-Loup leur a donc prêté main forte en leur créant des adresses courriel. Le site Internet des jeux a aussi été en panne pendant une dizaine d’heures.

La directrice générale indique qu’au moins, le comité était déjà en mode opération et communiquait déjà davantage par textos et téléphone. Bien que cette situation ait donné lui ait donné petite frousse, elle est soulagée que le tout se soit déroulé à un moment un peu plus tranquille.

Les organisateurs ont aussi connu une problématique au niveau de l’approvisionnement et de la distribution des repas aux cafétérias. «On a dû faire des ajustements. On a appelé une armée de bénévoles pour venir nous aider», a indiqué Mme Malenfant.