Maxime Blanchette-Joncas rencontre des employeurs du Témiscouata
Maxime Blanchette-Joncas, député sortant et candidat du Bloc québécois dans Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, a rencontré ces derniers jours des employeurs du Témiscouata qui lui ont confirmé leurs difficultés en recrutement de main-d’œuvre.
«J’ai rencontré un grand nombre de gens, et reçu un grand nombre de témoignages de commerçants qui sont d'accord sur ma priorité et appuient ma démarche», relate Maxime Blanchette-Joncas.
Éliane Deschênes, de l'Hôtel 1212 Restaurant Bar de Dégelis, a fait un constat révélateur de cette crise dans le recrutement d’employés. «Ici il y a beaucoup trop de postes à pourvoir: agent(e) de réception, préposé(e) aux chambres, serveurs et serveuses, et ce, autant pour les horaires de jour que de soir et de nuit», se désole la propriétaire.
Pour Marie-Lyne Michaud, l'une des propriétaires de L'intrigue Bistro Hébergement à Témiscouata-sur-le-Lac, la pénurie de main-d’œuvre a été encore plus sévère. «Il faudrait absolument valoriser les métiers de la restauration. Plus personne ne veut travailler dans ce domaine. Avec la pandémie, en 18 mois, nous sommes passés de 20 employés à seulement quatre, et ces employés voulaient des vacances d'été sitôt après leur entrée en poste. Ce n'était plus possible. Alors, nous avons mis la clé sous la porte.»
«Je dois dire que les mesures proposées par Maxime et le Bloc sont très pertinentes, poursuit madame Michaud. Surtout celle qui consiste à rapatrier le programme des travailleurs temporaires à Québec, ce qui permettra de réduire les délais. Cela fait des mois que j'attends de la main-d’œuvre temporaire en renfort ! Six Philippins auraient dû arriver ici pour travailler il y a quelques mois, ce qui aurait empêché la fermeture de notre commerce, mais la façon dont est administré ce programme fédéral le rend totalement inopérant».
Maxime Blanchette-Joncas a donc vérifié sur le terrain ce problème de recrutement qui touche de nombreuses entreprises de la région. «Mon analyse du problème de la main-d’œuvre est partagée par de nombreux commerçants, par la plupart des maires de MRC ainsi que des acteurs publics et semi-publics de premier plan tels le Carrefour Jeunesse-Emploi et la SADC, ce qui augure bien pour notre collaboration sur cet enjeu de la main-d'oeuvre à l'avenir», a conclu M. Blanchette-Joncas.
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