Trois-Pistoles – Le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe, est de passage à Trois-Pistoles et Auclair dimanche, en compagnie de la candidate bloquiste de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Johanne Carignan.

En matinée, les deux ont visité le Marché public des Basques où ils ont échangé avec les gens présents. En après-midi, direction Auclair, où ils rencontreront des élus et participeront à une rencontre citoyenne.

Il a notamment été question des enjeux nationaux avec Gilles Duceppe, entre autres celui du transport de pétrole par train et du terminal pétrolier de Belledune au Nouveau-Brunswick. À ce sujet, le chef du Bloc québécois a interpellé les autres chefs de partis pour demander un droit de veto pour le Québec quant au transport de pétrole par train sur son territoire.

Dans sa bonne humeur habituelle, M. Duceppe a rétorqué à un jeune homme présent au Marché public qui lui avouait ne pas vouloir voter pour le Bloc, de demander à son député sortant, Guy Caron, du NPD, quelles étaient ses positions sur le transport de pétrole par train ici dans la région.

ENJEUX LOCAUX

Pour la candidate Johanne Carignan, ce sont les enjeux locaux qui l’interpellent. « Ce qui m’intéresse beaucoup c’est de connaitre les enjeux de chacune des régions, des municipalités. La semaine dernière, j’ai rencontré 17 maires au Témiscouata et j’ai compris des choses, par exemple l’importance de l’acériculture, de l’agriculture et de la foresterie. Au niveau des Basques, je veux faire la même chose avec chacun des maires pour m’approprier les enjeux spécifiques à chaque municipalité. C’est ça qui est important pour moi, d’aller près des gens et de les écouter.

Militante indépendantiste depuis le référendum de 1980, Johanne Carignan a occupé diverses fonctions au Parti québécois dans La Matapédia ainsi qu’au Bloc québécois de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques où ont grandi ses cinq enfants.

Elle a aussi été conseillère municipale à Sainte-Flavie. Ses 25 années d’expérience comme gestionnaire du réseau de la santé dans la région l’ont amenée à enseigner les sciences infirmières à l’UQAR. Elle a piloté la création de la Grande maison de Sainte-Luce, une ressource d’excellence pour les personnes âgées atteintes de troubles cognitifs située au Bas-Saint-Laurent.