La MRC de Témiscouata dresse sa liste d’enjeux prioritaires
Le préfet de la MRC de Témiscouata Serge Pelletier a partagé ses priorités et a demandé des engagements aux cinq candidates et candidates dans le cadre de la campagne électorale dans la circonscription de Rivière-du-Loup-Témiscouata ce 12 septembre.
La réalisation de la deuxième phase d’aménagement du parc national du Lac-Témiscouata dans le secteur de la Grande-Baie (Saint-Juste-du-Lac et Dégelis) est un vecteur majeur de développement pour la région.
Le préfet Serge Pelletier cite aussi parmi ses priorités l’aménagement d’un réseau cyclable dans l’ensemble du territoire témiscouatain et la complétion de la couverture cellulaire dans les municipalités non desservies de la MRC.
Parmi les enjeux majeurs, Serge Pelletier souhaite une décentralisation de la gestion gouvernementale afin que les MRC puissent agir sur leurs territoires avec des budgets dédiés, des ententes spécifiques ou des projets-pilotes en habitation, en logement, en immigration, en régionalisation des services de santé et en éducation.
«Nous voulons de la souplesse et une modulation pour tenir compte des réalités rurales du Témiscouata. Regrouper dans un même lieu des élèves qui auront à parcourir 150 kilomètres par jour de transport pour des programmes de sports-études ou d’arts-études est un exemple, ce n’est pas possible. Il faut tenir en compte les réalités particulières d’un territoire comme le nôtre», explique Serge Pelletier. Ces enjeux sont également ciblés dans la plateforme électorale préparée par la Fédération québécoise des municipalités.
Le préfet de la MRC de Témiscouata souhaite que le gouvernement du Québec reconnaisse la MRC comme un partenaire incontournable pour assurer la cohésion du développement durable de la forêt publique et privée, qui occupe 88 % du territoire.
Serge Pelletier souligne que les propriétaires riverains, nombreux au Témiscouata, vivent les contrecoups d’une hausse majeure d’évaluation de leurs résidences. «Il faut leur donner un coup de main pour éviter de dévitaliser la vie communautaire de nos localités à moyen et long terme», explique-t-il. Le préfet craint le départ de résidents permanents qui ne seront pas en mesure d’absorber le choc tarifaire, qui seront remplacés par des propriétaires saisonniers.
Le transport collectif fait aussi partie des priorités de la MRC de Témiscouata, qui fait 3 900 kilomètres carrés et compte 19 municipalités. «Il faudrait qu’on sente que le gouvernement est sérieux et qu’il nous supporte. C’est toujours à recommencer, nous avons des retards d’un an avant d’avoir le financement pour le transport adapté. On ne sent pas de souplesse dans l’appareil gouvernemental», complète M. Pelletier.
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