Amélie Dionne présente trois priorités économiques pour Rivière-du-Loup-Témiscouata
La candidate pour la Coalition Avenir Québec dans Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne, a présenté trois premiers dossiers économiques «importants» qu’elle compte travailler rapidement, si elle est élue le 3 octobre prochain. Des priorités qui démontre également une volonté de la CAQ de miser sur des actions durables et environnementales, estime-t-elle.
Flanquée de la vice-première ministre du Québec, Geneviève Guilbault, présente à Rivière-du-Loup dans le cadre du lancement de la Grande rentrée entrepreneuriale, Amélie Dionne a fait de l’accès à la téléphonie cellulaire un premier enjeu d’importance.
La candidate avait d’ailleurs ciblé l’amélioration du réseau cellulaire comme étant primordiale, en début de semaine. Selon elle, la prospérité économique régionale repose «largement» sur un réseau de communication sécuritaire, fort et efficace.
«Nous avions promis de connecter tous les foyers du Québec à internet haute vitesse et c’est ce que nous avons fait. J’ai donc confiance que nous saurons mettre en place un réseau cellulaire fiable à travers le Bas-Saint-Laurent», a-t-elle déclaré.
AUTONOMIE ALIMENTAIRE
Amélie Dionne souhaite également soutenir les agriculteurs et participer au développement de l’autonomie alimentaire. Cette question a fait partie des discussions qu’elle a eues avec des entrepreneurs du Témiscouata, notamment, et elle est en lien direct avec une annonce effectuée dans les derniers jours par son parti.
Le premier ministre François Legault s’est engagé à investir un montant additionnel de 175 millions de dollars au cours des cinq prochaines années afin de contribuer à améliorer la productivité et la résilience des entreprises agricoles et de transformation alimentaire.
«Le Bas-Saint-Laurent a été accrédité comme la première FabRégion au Canada. Ce mouvement-là vise à atteindre l’autonomie alimentaire, énergétique et manufacturière d’ici 2054. Pour moi, et pour nous, c’est important. La CAQ a compris que pour atteindre l’autonomie alimentaire, on doit vraiment soutenir la relève et supporter nos petits producteurs.
La candidate rappelle du même coup que la CAQ a multiplié les annonces afin de soutenir le milieu agricole. Plus de 100 M$ ont notamment été annoncés pour aider à l’adoption de meilleures pratiques agroenvironnementales et appuyer la relève. «Si on souhaite assurer une plus grande autonomie alimentaire pour la région et pour le Québec, il faut diversifier notre garde-manger, et la CAQ comprend que ça passe par un meilleur soutien aux petites entreprises et à la relève», a-t-elle dit.
ÉNERGIES PROPRES
Enfin, Mme Dionne estime que développement de l’énergie propre - ce qui passe par l’encouragement de la filiale éolienne - doit être au centre des préoccupations du gouvernement.
L’éolien est d’ailleurs très important dans la région depuis quelques années et le futur est prometteur. Selon elle, le Bas-Saint-Laurent peut devenir une référence québécoise en énergies propres.
«Cinq des onze projets soumis par le Bas-Saint-Laurent à Hydro-Québec pour la production d’énergie éolienne se trouvent dans ma circonscription, ce qui nous donne un positionnement stratégique dans nos ambitions de transition énergétique», a-t-elle déclaré, ne cachant pas sa volonté d’accompagner ces projets, de futurs «moteurs de développement économique» pour la région.
«Dans la région, on a aussi des projets de biomasses, solaires, de biométhanisation et ce sont pour moi des projets porteurs pour l’économie régionale. Ce sont des dossiers qui me tiennent à cœur et que je veux porter […] On doit se donner les moyens de nos ambitions. Créer de la richesse, mais de façon environnementale, durable et éconologique.»
Quant aux problématiques liées au manque de main-d’œuvre, de places en service de garde et de logements, tous liés d’une façon ou d’une autre à la santé économique de la région, Amélie Dionne ne se met pas la tête dans le sable. Elle concède qu’il est utopique de croire que tout pourra être réglé en un seul claquement de doigts. Il faudra du temps, mais elle dit être confiante que les annonces de son parti amélioreront la situation.
«On a pris l’engagement que chaque enfant aurait sa place d’ici 2026», a-t-elle rappelé, soutenant que plusieurs milliards ont annoncés pour travailler ces enjeux présents dans toutes les régions du Québec. Si je suis élue, mon rôle sera de m’assurer que la circonscription récolte sa juste part, de trouver des projets porteurs et d’aider à les mener à terme.»