Jean D’Amour veut tirer le maximum de la forêt et de l’agriculture
Rivière-du-Louup – Le candidat du Parti libéral dans Rivière-du-Loup, Témiscouata, Jean D'Amour, s'est dit sensible aux enjeux concernant la forêt et l’agriculture, deux secteurs très importants de l’économie de notre région, lors d'une conférence de presse tenue à la Ferme Bernard Bérubé, à Cacouna vendredi matin.
« Maintenant que la crise forestière est derrière nous, voici l’opportunité de créer de la richesse grâce à notre industrie forestière. Cela permettra d’occuper notre territoire et de créer des emplois durables, de qualité et bien rémunérés », dit Jean D’Amour. « Il faut exploiter notre forêt de l’arbre à l’usine, en diversifiant la production avec des produits à valeur ajoutée de troisième transformation. »
Les industriels de la forêt, particulièrement au Témiscouata, interpellent au quotidien M. D’Amour et sont inquiets, puisque le gouvernement fait la sourde oreille quant à leurs demandes d’approvisionnement, alors que la disponibilté forestière est au rendez-vous.
« La ministre des Ressources naturelles ne répond pas à leurs demandes. La matière première est là, mais le gouvernement ne suit pas, privant le Témiscouata d’au moins 200 emplois. Notre plan est clair et commence par la nomination d’un ministre de la forêt. »
De plus, un gouvernement libéral portera les investissements en travaux sylvicoles dans la forêt publique à 225 M$ par année sur 5 ans».
Pour une agriculture prospère
L’agriculture, Jean D’Amour connait, lui qui a pris la relève de son père sur la ferme laitière familiale avec son fils Jean-Mathieu. «Nous nous engageons à faciliter le transfert des entreprises agricoles à la relève, en faisant passer de 750 000 $ à 1 M$ l’exonération fiscale d’impôts sur les gains en capital lors d’un transfert familial d’une entreprise agricole. De plus, le jeune agriculteur qui se prépare à prendre la relève familiale sur la ferme pourra accumuler jusqu'à 15 000 $ annuellement dans un fonds comparable a CELI à l'abri de l'impôt».
Jean D’Amour estime qu’il faut travailler à la diversification et au développement d’autres marchés, dont ceux de proximité. «La recherche et le développement en génétique, notamment au niveau bovin et ovin, permettront d’améliorer les troupeaux», dit le candidat libéral, qui soutiendra les démarches pour qu’une usine de transformation laitière voit le jour chez nous et travaillera à l’exploitation des terres en friches, grâce à de nouvelles cultures et d’autres existantes.
Jean D’Amour fait aussi une priorité de l’acériculture, cet important secteur d’activité qui a vu ses espoirs déçus par le PQ, « Aucun geste significatif n’a été posé pour le financement de la banque stratégique de sirop d’érable. Il nous faut une fois pour toutes régler cette question ».
1 commentaires
Deux usines telles que promises par notre bon Jean afin de garder nos jeunes chez nous.
Les deux à RDL évidemment.