X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Le commando des bâtards : la guerre réinventée

durée 23 septembre 2009 | 00h00
  • Jo-Annie Lagacé
    Par Jo-Annie Lagacé

    Rivière-du-Loup - Vendredi dernier, c’était mon baptême cinématographique. Pour la première fois de ma vie, je regardais un film réalisé par Quentin Tarantino. On m’avait conseillé de voir « Pulp Fiction » ou « Kill Bill » avant la projection afin de m’imprégner de l’univers de ce réalisateur bien particulier.

    On aime ou on n’aime pas paraît-il. Pas de demi-mesures. De longues scènes quelque peu tirées par les cheveux divisées en chapitres avec une effusion de sang et de la violence à haut régime, voilà à quoi je m’étais préparée pour « Le commando des bâtards ». Et ce à quoi j’ai eu droit.

    Bande annonce


    Pour son neuvième film, Quentin Tarantino a choisi la Deuxième Guerre mondiale et le régime nazi sous la direction de Hitler et Goebbels comme trame de fond. L’occasion était trop belle pour le réalisateur, scénariste et coproducteur de réécrire l’histoire. De faire de ces deux despotes et leurs soldats une cible pour quelques protestataires et tortionnaires américains aidés de Juifs tout aussi sadiques. « Le commando des bâtards », c’est d’un côté l’histoire d’une jeune juive qui survit au massacre de ses parents et tient désormais la barre d’un cinéma sous une nouvelle identité. Elle croisera le chemin d’un héros de guerre allemand qui s’éprendra d’elle et la convaincra de projeter la première de son film de propagande allemande à laquelle prendront part le Führer et Goebbels.

    Le moment est venu pour Shoshanna Dreyfus de se faire vengeance. Parallèlement, un groupe de commandos américains, dirigé par le Lieutenant Aldo Raine, sème la terreur dans les troupes allemandes, en scalpant certains soldats et en torturant les autres. Avec l’aide d’une actrice allemande agent double, ils parviendront à s’infiltrer à la première du film avec, pour but, l’assassinat des dirigeants du troisième Reich.

    Les commentaires recueillis auprès de quelques adeptes de Quentin Tarantino étaient unanimes : « Le commando des bâtards » est probablement le meilleur film du réalisateur, presque à égalité avec « Pulp Fiction ». Je ne saurais vous dire pour le moment. Tout ce que je peux affirmer, c’est que j’ai été agréablement surprise par le découpage du film, les scènes d’action sanglantes, l’humour noir et le jeu des personnages, lequel est très crédible. Ils sont tous et toutes excellents. Je vous conseille fortement d’aller voir le film, ne serait-ce que pour voir, pour une fois, ces nazis avoir de la résistance et subir enfin la vengeance des Juifs.

    commentairesCommentaires

    0

    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    Publié à 6h59

    Près d’une quarantaine de spectacles cet automne à Rivière-du-Loup

    Rivière-du-Loup en spectacles a dévoilé sa nouvelle programmation automnale la semaine dernière. Les cabarets humour et musique sont de retour, de même que de nombreux spectacles d’humour, une catégorie phare du diffuseur. «Les cabarets attirent une clientèle différente qui se retrouve moins dans la programmation du Centre culturel Berger», ...

    3 mai 2025 | 6h56

    «Janette», raconter 100 ans d’histoire et de féminisme

    La pièce de théâtre «Janette», qui a été encensée à travers la province depuis une semaine, est sans contredit le plus grand défi relevé par l’autrice de théâtre originaire de Notre-Dame-du-Portage, Rébecca Déraspe. De la Grande Noirceur à la Révolution tranquille, de la naissance de la radio, à la télé et aux réseaux sociaux, la centenaire Janette ...

    2 mai 2025 | 9h47

    Avant-première du film «Fanny» à Rivière-du-Loup

    Le cinéma Princesse de Rivière-du-Loup a fait salle comble à l’occasion de l’avant-première du film «Fanny», présentée le 30 avril en présence de ses artisans, dont le réalisateur Yan England. Le long-métrage a été tourné en majorité dans la région du Bas-Saint-Laurent et la municipalité de Notre-Dame-du-Portage y occupe une place ...