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«Le Passeur», loin d’être monotone!

durée 21 septembre 2014 | 15h21
  • Jo-Annie Lagacé
    Par Jo-Annie Lagacé

    Rivière-du-Loup - Il y a de ces films qui laissent des traces. Des envies de voir plus loin. De découvrir tout l’univers derrière les personnages. À l’instar de la plupart des adaptations cinématographiques d’œuvres romancées, le film « Le Passeur » m’a transmis la curiosité et le désir d’aller au-delà de ce que le réalisateur Philip Noyce a su transmettre à l’écran de la tétralogie à succès de Lois Lowry.

    Jonas a vécu toute son enfance avec ses amis Fiona et Asher. Une vie monotone, simple et sans tracas, toute tracée à l’avance.

    Le grand jour approche; il saura bientôt quel sera son rôle dans la communauté lors de la cérémonie qui signale la fin de l’enfance. Alors que Fiona est nommée nourricière et que Asher deviendra pilote de drones, il découvre avec surprise qu’il a été choisi par les Anciens pour devenir l’unique Dépositaire de la mémoire.

    BANDE-ANNONCE

    Ce rôle est rare et d’une grande importance, car le Dépositaire de la mémoire se voit transmettre tous les livres de la connaissance et accablé des souvenirs de l’humanité, de tous les secrets que les Anciens sont parvenus à refouler, les plus beaux comme les plus douloureux: les couleurs, l’amour, les pulsions, les sentiments, mais aussi l’envie, la guerre, la mort, les meurtres.

    Alors que Le Passeur, son mentor, lui fait prendre conscience de l’ampleur de l’aseptisation et de tout ce que les habitants ne sont plus en mesure de voir, Jonas prend également conscience des atrocités que l’Identique commet au profit d’une communauté contrôlée. Devant l’urgence d’agir, Jonas organise sa rébellion.

    Le film « Le Passeur » s’inscrit dans la même veine que « Hunger Games » et « Divergences » ; une société de l’avenir qui voit sa jeune relève se rebeller contre l’autorité en place. Une autorité que cette jeunesse voit injuste et inhumaine. Des drames de science-fiction qui passionnent les auditeurs autant que les lecteurs puisque les trois œuvres proviennent d’abord de séries de livres ayant remporté un franc succès.

    Des histoires qui, malgré le traitement surréel, viennent rappeler les soulèvements populaires et la volonté de la population, surtout la jeunesse idéaliste, à un monde plus juste et équitable, moins divisé et contrôlé. Je ne pourrais pas dire si le film « Le Passeur » vaut davantage la peine d’être vu que lu, mais il vaut certainement le détour au cinéma pour un visionnement grand écran!
     

     

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