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Les Grès Saint-Mathieu: une entreprise en développement

durée 2 juin 2013 | 07h15
  • Hugues Albert
    Par Hugues Albert

    Journaliste

    Saint-Mathieu – L’entreprise Les Grès Saint-Mathieu inc. devrait connaitre un très bel essor au cours des prochaines années, selon son promoteur, propriétaire et principal exploitant, Robert Paquette. « Après plus de 10 ans de recherches et d’explorations, nous entamons une nouvelle phase sur des bases solides et prometteuses » indique l’homme d’affaires originaire de Saint-Jérôme, dans les Laurentides. Et qui dit développement dit création de nouveaux emplois.


    C’est en 2003 que ce tailleur de pierre professionnel s’est pointé dans cette municipalité des Basques afin d’y explorer le potentiel d’extraction du grès rouge présent sur le Mont Saint-Mathieu. Il relate qu’en 2001, le ministère des Ressources naturelles du Québec a réalisé une étude sur les pierres ornementales commercialisables depuis Forillon jusqu’à Sherbrooke. Ces recherches ont permis de découvrir sur le sommet du site un énorme gisement de grès rouge qui, selon toute vraisemblance, sera pratiquement inépuisable. Le volume en est de neuf kilomètres de longueur par deux kilomètres de largeur et 900 mètres de profondeur.


    Au fil des étés passés sur le terrain, M. Paquette dit s’être taillé une part de marché importante au niveau de l’exportation aux États-Unis. « Des firmes de transformation viennent maintenant s’approvisionner des grès basques, qui proviennent de la même formation géologique que le grès d’Écosse et qui servent actuellement de pierres de remplacement pour la restauration de bâtiments. »


    Au cours de l’été 2012, trois employés ont travaillé à temps plein dans la carrière. L’entrepreneur ajoute que ce nombre devrait augmenter sensiblement d’ici peu. L’entreprise a aussi reçu l’aide du CLD des Basques et elle souhaite maintenant développer le marché local dans le but d’offrir des produits de revêtement, d’aménagement paysager et de pierre ornementale. Les grès extraits offrent une belle variété de couleurs et d’aspects.


    L’homme d’affaires tient à mentionner que sans l’appui inconditionnel à la sous-traitance de Jean-Claude Vaillancourt et son fils Sébastien, de l’entreprise locale J.P. Vaillancourt, il aurait été extrêmement difficile d’élever ce projet à ce niveau.


    VERS LE PRODUIT FINI


    Robert Paquette précise que son seul compétiteur vient d’Écosse. En 2004, il a restauré l’immeuble centenaire de la Banque de Montréal dans le Vieux-Montréal. En 2009, c’était au tour de l’hôtel de ville de Rochester dans l’État de New York d’être recouverte de pierres de grès rouge de Saint-Mathieu. L’an dernier, on a procédé à la restauration de résidences sur le site de l’université de Milwaukee dans le Wisconsin. Ce seul client a nécessité 65 chargements de 32 tonnes sur camions remorques.


    Présentement, Les Grès Saint-Mathieu détient un bail d’extraction exclusif (BEX) sur 100 hectares, c’est-à-dire que tout le sous-sol lui appartient. L’entreprise est autonome pour ce qui est de l’extraction et de la première transformation du produit brut. Elle ne l’est pas encore pour le produit fini, sa prochaine étape de développement.


    « Nous voulons développer la pierre d’aménagement paysager, c’est-à-dire pour la confection de trottoirs, murets et marches naturelles. »


    L’année 2013 sera difficile pour la pierre ornementale d’aménagement paysager, prévoit Robert Paquette, qui désire développer son marché sur la côte est américaine, le Québec, l’Ontario et les Maritimes. « Une situation qui comporte des inconvénients mais aussi des avantages car il est possible d’acheter de la machinerie de qualité à bas prix, pour la transformation de la pierre notamment. »


    Si les choses vont tel qu’il l’anticipe, avec l’achat prochain d’une presse à guillotine à ciel ouvert, l’équipe d’extraction passera à 10 travailleurs. En 2014, il compte réaliser le projet d’établissement d’une usine de transformation qui fournirait de l’embauche à cinq autres personnes. Il est à la recherche d’équipements usagés aux États-Unis et en Europe afin de bien meubler cette usine qui opérerait 12 mois par année.   

     

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