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Groupe Lebel confirme l'acquisition des usines de Richard Pelletier & Fils

durée 16 janvier 2012 | 16h53
  • Rivière-du-Loup - Le président directeur général du Groupe Lebel, Frédéric Lebel, a confirmé aujourd'hui l'acquisition de l'ensemble des actifs de l'entreprise Richard Pelletier & Fils Inc.

    La transaction concernait les usines de Squatec et de Biencourt ainsi qu'un site situé à Lac-des-Aigles. Une entente de non-divulgation a été conclue concernant le montant de la transaction.

    L'usine de Squatec opérera sous le nom de Lebel Vallée-des-Lacs et l'usine de Biencourt oeuvrera directement dans le Groupe Lebel. Les activités de sciage de Lebel Vallée-des-Lacs ont d'ailleurs débuté le 9 janvier dernier. Le planeur devrait être remis en opération au cours des mois à venir.  Quant aux activités de l'usine de Biencourt, elles devraient reprendre en mai prochain.

    Groupe Lebel entend notamment consolider l'approvisionnement de l'usine de Dégelis et apporter une valeur ajoutée à l'usine de Biencourt. En ce qui concerne l'usine de Squatec, la grande majorité des emplois y sera maintenue. Aucune fermeture d'usine n'est prévue au Groupe Lebel suite à cette transaction.

    Par cette transaction, Groupe Lebel vient notamment consolider sa position de leader dans l'industrie forestière bas-laurentienne et réaffirme sa philosophie régionale par son important rôle économique dans les régions et les collectivités en comptant 11 usines situées dans 9 municipalités du Bas-St-Laurent et de la Gaspésie et en employant directement près de 350 personnes. 

    La direction de Groupe Lebel poursuit aujourd'hui la mission de ses fondateurs qui était de concevoir, développer, transformer et distribuer des produits de construction et de rénovation, selon les valeurs de l'entreprise: cohérence, intégrité, respect et appartenance. 

    La vision de Groupe Lebel est basée sur la consolidation et la spécialisation de ses usines dans un esprit environnementaliste.  Ainsi, désirant un rendement maximal de chaque arbre coupé, les coupes de bois sont planifiées, les résidus sont recyclés ou vendus.   Une attention particulière est portée à la pérennité de la ressource par la 2e et 3e transformation ainsi que l'association de Groupe Lebel avec différents partenaires sylvicoles.

    Malgré les nombreuses difficultés connues par le secteur économique forestier depuis quelques années, Groupe Lebel a toujours su s'adapter et évoluer.  Groupe Lebel offre une large gamme de produits diversifié au vaste territoire de l'Amérique du Nord. 

    C'est avec réalisme que Groupe Lebel envisage l'avenir et c'est avec grand plaisir que l'arrivée de nouveaux produits sera confirmée au cours des prochaines semaines.

    Groupe Lebel est en opération depuis 1956 et compte sur une main-d'œuvre qualifiée.  Depuis toutes ces années, Groupe Lebel est à même de constater l'importance de l'industrie forestière dans le développement de nos communautés.


    commentairesCommentaires

    3

    • O
      Observateur
      temps Il y a 13 ans
      Malheureux cependant que le Groupe Lebel se soit senti obligé d'installer son siège social à Rivière du Loup alors qu'il ne s'y trouve aucune activité de terrain. Témiscouataine, cette entreprise devrait y gérer ses opérations. La majorité de ses ouvriers n'y habitent-ils pas? Des compétences en administration et du personnel de sécrétariat, il y en a plein dans la région et compétentes en plus.
    • CP
      Christian Pelletier
      temps Il y a 13 ans
      Le point est bon, mais étant donné qu'il y a des contremaîtres sur les chantiers, ces derniers peuvent très bien fonctionner sans que le siège social ne soit à proximité. Il faut considérer l'emplacement des divers sites : au Témiscouata, à St-Joseph-de-Kamouraska et en Gaspésie. Il existe aussi deux bureaux de ventes : un à Rivière-du-Loup et un autre à Montréal. Rivière-du-Loup semble donc un point assez central à tout ça pour coordonner les opérations, les ventes et les contacts avec les clients qui font fonctionner tout ça. Quand on se rapproche de la base de clients, il est plus facile d'en rencontrer et éventuellement, de décrocher les contrats qui feront vivre tout ce bon monde. Dans l'ensemble, c'est une question de logistique des opérations.
    • DB
      Django Blais
      temps Il y a 12 ans
      Bonjour, Moi ce que je trouve malheureux c'est que l'ALENA a tué le commerce du bois et qu'on veut faire payer les petits producteurs et le foret privés sans plus! La forêt est non seulement notre plus grande ressource, propre, renouvelable et durable, mais en plus c'est sans aucun doute un secteur d'activité où tout reste à faire, à inventer, à innover. Partout en Europe on prône ses caractères nobles en construction alors qu'on peine à trouver la ressource là bas. D'ailleurs ma main dans le feu que c'est sur la table du libre échange avec l'Europe. Il suffirait d'inventer un poêle zéro particules pour du coup inventer le chauffage durable parfait carboneutre et surtout de proximité, court-circuit! Ce n'est certes pas à Dubaï qu'on va l'inventer! Pourquoi pas au Bas-Saint-Laurent? « Les producteurs forestiers, qui touchaient 300$ pour une corde de bois dans les années 90, doivent toutefois oublier ces années de richesse. » Entendre que la richesse des années 90 est terminée, qu'il ne faut pas espérer me laisse perplexe quand la consommation quotidienne a facilement triplé au minimum depuis! Y manquent juste les bananiers en fait! C'est un front commun qu'il faut! On est riche, plus que jamais, de bois, de terre et de savoir-faire! Enfin, si ce n'est pas nous, ce sera nos enfants! On parie? Merci.
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