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Accès sans-fil gratuit à Internet : Z.A.P. Bas-Saint-Laurent lance officiellement ses activités

durée 18 mars 2010 | 11h21
  • Rivière-du-Loup – Après plusieurs mois de planification et de tests techniques sur le terrain, Z.A.P. Bas-Saint-Laurent lance ses activités. Une récente tournée de rencontres avec les organismes de développement des huit MRC du Bas-Saint-Laurent a confirmé l’intérêt des intervenants locaux et régionaux pour le déploiement de zones d’accès public (ZAP) sans-fil gratuit à Internet. D’ici le 30 juin, on prévoit que près de 70 ZAP seront fonctionnelles à l’échelle du territoire bas-laurentien, en zones urbaines et rurales. Tel est l’engagement des administrateurs de Z.A.P. Bas-Saint-Laurent envers les SADC de la région, partenaires majeures de cette initiative porteuse de développement.



    À ce titre, les Sociétés d’aide au développement des collectivités (SADC) du Bas-Saint-Laurent contribuent aux activités de démarrage de Z.A.P. Bas-Saint-Laurent à hauteur de 40 000 $. Les autres acteurs impliqués sont la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent (15 000 $), et la Conférence régionale des élues du Bas-Saint-Laurent (12 000 $).



    Pour le président de la CRÉ du Bas-Saint-Laurent, M. Michel Lagacé, « Cette initiative positionnera avantageusement la région auprès des clientèles mobiles, des professionnels, des gens d’affaires, des étudiants et de la clientèle touristique qui trouveront une raison de plus pour s’arrêter et investir ici. Le Bas-Saint-Laurent fait office de précurseur en déployant graduellement l’accès gratuit à Internet sans-fil sur son territoire, ce que l’on ne trouve ailleurs que dans les grands centres urbains. Ce service bénéficiera aussi à la population régionale, de plus en plus tournée vers les technologies sans-fil. Nous disposons ainsi d’une nouvelle avenue de développement qu’il faudra maximiser. »



    Les directions générales des huit SADC du Bas-Saint-Laurent soulignent que « L’avènement des ZAP dans chaque MRC sera un facteur de rétention et de vitalisation pour les communautés. Les nouveaux développements en technologie et en communication sont axés sur le sans-fil, l’accessibilité constante à Internet et l’instantanéité des interrelations personnelles et professionnelles. Ce projet servira nos collectivités et les clientèles de passage dans les lieux publics. Nous y voyons une façon de nous distinguer en termes de rayonnement, de développement et d’investissements potentiels. Cela représente un élément attractif non négligeable pour de nouvelles entreprises et certaines catégories de main-d’oeuvre dont nos entreprises ont besoin. De plus, ce projet s’inscrit dans la continuité des actions entreprises par les SADC depuis près de trois ans, notamment pour favoriser l’accès à Internet  à large bande dans les communautés rurales. »

    Selon le président de la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent, M. Bruno Paradis, « Les retombées de ce projet auront une incidence directe sur l’attraction et la rétention des jeunes, qui se tournent volontiers vers le sans-fil et la liberté de mouvement qu’il offre en termes de communication. Les habitudes de mobilité de la génération « C », celle des jeunes de 14-24, sont des indicateurs que les modèles traditionnels de communication ne répondent plus suffisamment à leurs besoins. Nous croyons que le projet pourra même avoir un effet positif sur le recrutement des clientèles des maisons d’enseignement et sur l’établissement des jeunes au Bas-Saint-Laurent. »



    L’accès gratuit à Internet sans-fil devient un avantage concurrentiel pour tous les lieux publics (entreprises, institutions et organismes) qui le proposent. C’est un facteur d’accroissement de la fréquentation et de la fidélisation des clientèles. Par exemple, depuis janvier dernier, les zones pilotes initiales, principalement établies à Rimouski, ont attiré plus de 600 nouveaux utilisateurs, dont 411 toujours actifs. Pour Michel Fortin, directeur des opérations chez Z.A.P. Bas-Saint-Laurent, « Le modèle développé dans les centres urbains est concluant et nos tests démontrent que l’idée peut faire du chemin ici aussi. Pourquoi la région n’appliquerait-elle pas à l’échelle de huit MRC ce qui existe à Montréal, Québec ou Sherbrooke? Nous sommes les premiers à le faire pour toute une région et nous sommes convaincus de l’impact de cette démarche. Notre philosophie et notre modèle de développement sont considérés comme des exemples. Z.A.P. Bas-Saint-Laurent est un projet à but non lucratif issu d’une vision nouvelle de la connectivité des communautés régionales. » D’ici trois ans, Z.A.P. Bas-Saint-Laurent compte être présente dans les 115 municipalités locales de la région avec un minimum de 300 zones d’accès public sans-fil gratuit à Internet.



    Z.A.P. Bas-Saint-Laurent travaille avec des ressources de la région pour son implantation et son déploiement, notamment des partenaires installateurs établis dans chacune des MRC bas-laurentiennes, afin de soutenir les communautés, d’offrir un service de proximité et de mettre en valeur les compétences existantes. Z.A.P. Bas-Saint-Laurent a aussi conclu un partenariat avec le centre d’appels Contacts CSE de Rivière-du-Loup, qui devient un important commanditaire du projet, et assurera les services d’aide et de soutien technique aux ZAP et aux utilisateurs du service. Z.A.P. Bas-Saint-Laurent prévoit atteindre l’autofinancement d’ici deux ans grâce à l’adhésion des établissements ZAP.

    La mission de Z.A.P. Bas-Saint-Laurent vise à démocratiser l’accès public sans-fil gratuit à Internet en incitant les commerces, organismes ou municipalités à offrir un service à valeur ajoutée en mettant leur accès Internet à la disposition de leurs clients, donc en utilisant les infrastructures déjà disponibles. Ainsi, Z.A.P. Bas-Saint-Laurent ne se substitue pas aux fournisseurs d’accès Internet.



    Les entreprises, organismes et institutions désirant en savoir davantage sur le concept de Z.A.P. Bas-Saint-Laurent, ou encore y adhérer pour offrir ce service à leurs clients, peuvent écrire à [email protected]. Un site Web est aussi en préparation et sera mis en ligne dans quelques jours.

    commentairesCommentaires

    2

    • SD
      Sylvain Dionne
      temps Il y a 14 ans
      Je tiens à nuancer... Il ne s'agit pas ici d'Internet haute vitesse, ni ne rendre Internet haute vitesse plus accessible, ce n'est pas le mandat de Z.A.P. Bas-Saint-Laurent... Z.A.P. Bas-Saint-Laurent n'est pas un fournisseur d'accès et n'a rien à y voir... Z.A.P. Bas-Saint-Laurent fait la promotion et facilite le déploiement de zones d'accès public (ZAP) gratuit sans-fil à Internet... C'est très différent et le titre me semble de nature à confondre le public.
    • I
      infodimanche.com
      temps Il y a 14 ans
      Corrigé, merci.
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