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Investir en conjuguant le rendement, les gens et l’environnement

durée 24 avril 2021 | 14h45
  • Selon un sondage de la firme SOM réalisé pour le compte de Desjardins et publié dans le cadre du Jour de la Terre, de plus en plus des Canadiens, soit 28 %, croient que le rendement de l’investissement responsable (IR) serait inférieur à celui de l’investissement traditionnel (24 % en 2018 et 16 % en 2016).

    Or, selon une compilation récente de l’Association pour l’investissement responsable (AIR), pour les principales classes d’actifs, il est démontré que le rendement moyen des fonds responsables est égal ou supérieur au rendement moyen de l’ensemble des fonds de chaque classe, et ce, peu importe la période de référence.

    Le mythe des rendements inférieurs de l’investissement responsable ne résiste pas au test de la réalité. La compilation réalisée pour les principales classes d’actifs par l’Association pour l’investissement responsable en date du 31 décembre 2020 ne laisse aucun doute. Ces rendements traduisent notamment la gestion de risque plus étendue associée à l’application des critères ESG (environnement, social, gouvernance). Au Bas-Saint-Laurent comme ailleurs au pays, il est possible d’investir en conjuguant le rendement, les gens et l’environnement.

    Chez les répondants intéressés par l’IR dans le sondage commandé par Desjardins, les quatre principaux motifs pour investir dans ce type de placement sont, dans l’ordre, les retombées positives pour la société et la planète (75 %), un bon potentiel de rendement (54 %), des preuves démontrant que son placement génère concrètement des retombées positives (53 %) et l’idée d’être en accord avec son mode de vie et ses convictions (48 %).

    Chez les répondants qui, de prime abord, ne sont pas enclins à investir dans des produits d’IR, les quatre principaux incitatifs à y investir sont, dans l’ordre, le bon potentiel de rendement (61 %), des preuves démontrant que son placement génère concrètement des retombées positives (29 %), les retombées positives pour la société et la planète générées par le placement (28 %) et la recommandation de son conseiller (16 %).

    Au moins la moitié des répondants au sondage sont très préoccupés par la cybersécurité (51 %) ainsi que les changements climatiques (51 %) et les droits humains (50 %). Suivent les répondants très préoccupés par la protection de la biodiversité (45 %), la qualité de l’air (43 %), la gestion de l’eau et le travail des enfants dans les pays en développement (41 %), l’intégrité des pratiques de gouvernance des entreprises (39 %), les droits des travailleurs (38 %), la gestion des déchets (36 %) et le gaspillage alimentaire (34 %).

    Ce sont ces préoccupations qui sont au cœur des fonds communs et des fonds négociés en bourse (FNB) d’investissement responsable offerts par le Mouvement Desjardins à ses membres et clients.

    L’IR est une forme de placement qui intègre les critères liés à l’environnement, au social et à la gouvernance sans toutefois négliger le rendement potentiel pour l’investisseur. Les portefeuilles sont conçus pour faire fructifier le rendement tout en appuyant des entreprises favorisant le développement durable et le sens de la responsabilité sociale. Selon l’Institut des fonds d’investissement du Canada, les produits d’IR (fonds communs et FNB) représentent 20,1 milliards de dollars d’actifs au Canada en date du 31 décembre 2020, pour une hausse annuelle de 55 %.

    Avec une trentaine de solutions (fonds communs, produits structurés et FNB), Desjardins offre la plus grande gamme de produits d’investissement responsable au pays avec des actifs sous gestion de 7,3 milliards de dollars au 31 décembre 2020. Ce leadership se reflète dans la proportion de membres Desjardins détenteurs de fonds communs qui détiennent des Fonds Desjardins SociétéTerre et des Portefeuilles SociéTerre, soit 30 %, pour près de 5 milliards de dollars d’actifs. Desjardins offre également neuf FNB faibles en carbone, soit l’offre la plus importante au Canada pour ce type de fonds négociés en bourse.

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