Les sœurs Clarisse se relogeront d’ici trois ans
Le vieillissement de leur groupe ne leur permet plus de se suffire à elles-mêmes dans le lieu où elles résident depuis plus de 80 ans selon la forme de vie de sainte Claire d’Assise, fondatrice de leur Ordre.
Le Monastère Sainte-Claire de Rivière-du-Loup a été fondé par des Clarisses venues de Valleyfield. Il a été aménagé dans une demeure léguée par Caroline Pelletier, veuve de Samuel Riou. Il a été agrandi entre les années 1949 à 1953. Au début des années 1980, le bâtiment accueillait 30 religieuses. Ce qu'il adviendra de l'édifice et des lieux n'est pas encore défini. Plusieurs éléments doivent être pris en compte et la communauté doit procéder avec prudence à cet égard.
Les Clarisses ne quittent toutefois pas Rivière-du-Loup, lieu de leur implantation au sein d’une population, d’une ville et d’une région qui les ont prises en charge et en amitié dans le contexte d’une réciprocité durable. À la suite d’une proposition acheminée par la Congrégation des Sœurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles, les Clarisses disposeront d’un lieu de vie dans la nouvelle résidence de cette congrégation. En cohabitation, elles continueront d’y mener leur vie contemplative de prière, d’accueil et de partage, tout en bénéficiant des services correspondant à leurs besoins.
Rappelons que la Congrégation des Sœurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles, dont la Maison provinciale canadienne est établie sur la rue Saint-Henri à Rivière-du-Loup, a annoncé en décembre qu’elle se relogerait dans un nouveau bâtiment construit sur les terrains de la communauté d’ici deux ans. Cette résidence sera mieux adaptée aux normes actuelles et offrira des services répondant davantage aux conditions de santé des religieuses.
Pour la Supérieure provinciale des Sœurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles, Sr Denise Lachance, l’offre faite aux Clarisses du monastère louperivois représentait un geste d’ouverture tout à fait naturel dans l’esprit de Dieu. Elle explique : « Nos deux communautés ont joué et continuent d’assumer un rôle important auprès de la population régionale. Dans l’optique de notre projet de construction, considérant nos valeurs respectives de solidarité, d’écoute, de respect et de partage, et connaissant la situation vécue par nos consoeurs, il nous est apparu important de leur offrir cette occasion de cohabiter. Nous sommes heureuses du dénouement actuel. »
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