Un second délai pour la Congrégation de Sainte-Croix
Un deuxième délai qui a soulevé l'ire des victimes jugeant que les procédures « trop longues. »
Par voie de communiqué les frères de Sainte-Croix déplorent le délai demandé, mais affirment qu'il s'agit d'une étape nécessaire afin de s'assurer que les réclamations soient traitées de façon rigoureuse et équitable.
« La Congrégation de Sainte-Croix tient à compenser adéquatement toutes les victimes et leur permettre de clore un chapitre douloureux de leur vie. La prolongation de délai est nécessaire en raison du caractère laconique de nombreuses réclamations ainsi que de la communication tardive à la suite de demandes de précisions, notamment des dossiers médicaux au soutien des réclamations. Le processus mis en place par le règlement est nettement plus rapide que tout autre recours judiciaire qu'auraient pu entreprendre individuellement les membres du recours collectif », a expliqué Me Eric Simard, Fasken Martineau et avocat de la Congrégation de Sainte-Croix.
Rappelons qu'en octobre 2011, la congrégation a présenté des excuses et s'est engagée à verser 18 millions de dollars aux victimes de sévices sexuels. Le règlement à l'amiable touche notamment les étudiants qui ont fréquenté l'école Notre-Dame de Pohénégamook entre 1959 et 1964, de même que ceux du Collège Notre-Dame entre 1950 et 2001 et du Collège Saint-Césaire entre 1950 et 1991.
En septembre 2012, les frères avaient demandé une première prolongation de délai devant un nombre supérieur d'indemnisations à celui anticipé. Ces derniers s'attendaient à en recevoir 150, ils en ont plutôt reçu le double. Après enquête, il en reste 223. Selon le communiqué émis par la congrégation, plus de 30 % des 223 réclamations ont été traitées.