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Des rencontres et des découvertes

durée 2 janvier 2013 | 11h08
  • Cathy Gagnon
    Par Cathy Gagnon

    journaliste

    Rivière-du-Loup – 2012 aura été pour moi l’occasion de véritablement faire partie de l’équipe d’Info Dimanche. Journaliste pigiste pour cette merveilleuse famille depuis mars 2011, j’ai eu la chance d’effectuer ce métier à temps plein l’été dernier, en remplacement des vacances de l’équipe régulière de journalistes.

    Ainsi, j’ai pu découvrir la fabuleuse MRC de Témiscouata que je connaissais trop peu jusqu’alors. J’y suis tombé en amour de nombreuses fois, avec ses paysages, ses petits coins paradisiaques et aussi avec quelques personnes, tous des passionnés. Comme j’ai un faible pour tout ce qui est le plus intact possible des interventions humaines, c’est le Grand lac Squatec qui remporte « ma » Palme d’or.

    Grâce au journalisme, j’ai pu assister de plus près à certains événements qui ont marqué 2012. En ce sens, ma soirée électorale a été plus active que les précédentes et j’ai été témoin des premières réactions d’un candidat subissant une défaite. J’ai également vécu les compétitions de nage synchronisée des Olympiques de Londres intensivement. Je me suis entretenu avec la mère de Marie-Pier Boudreau Gagnon, qui était sur place, ainsi que ses sœurs qui m’ont livré un témoignage touchant et profond.

    Tout comme Marie-Pier, de nombreuses personnes rencontrées m’ont inspirée par leur persévérance et leur passion. Par exemple, Gilles Morin qui, après qu’un accident qui l’a laissé paraplégique, s’est forgé une vie à la hauteur de ses ambitions, et même davantage; Ingrid Saint-Pierre, auteure-compositrice-interprète et travailleuse acharnée, commence à récolter les fruits mérités de son labeur; Dominique Dubé, directrice passionnée de l’ÉMAC, au cœur plus grand que nature; Stéphanie Côté et Daniele Henkel qui savent inclure le respect de l'humain aux affaires, pour ne nommer que ces personnalités.

    Ainsi, pour la première fois, j’ai assisté à un procès et j’ai constaté directement les effets d’un verdict. Mon cœur de mère a fait 300 tours lorsque, le 12 juillet dernier, le juge Michel Babin, malgré qu’il ait dit ne pas croire Guillaume Rioux, alors accusé d’attouchements sexuels sur sept enfants, l’a toutefois acquitté, en vertu de la notion du doute raisonnable. La réaction des parents présents était bouleversante. Leur souffrance, leur incompréhension et leur désespoir remettaient en doute, encore une fois, le rôle de la justice.

    Pour finir sur une note d’espoir, je souhaite en 2013 continuer à faire de ces rencontres inspirantes, de nombreuses découvertes, et de vous en faire part, toujours par la voie d’Info Dimanche.





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