Une année chargée pour le député François Lapointe
« Devant nous, on voit un gouvernement qui adore le pouvoir, mais qui néglige constamment son devoir de gestion du bien public. Pensons par exemple au fiasco des F-35, l’improvisation dans le dossier Nexen, à la crise de XL-Food et aux dépenses ministérielles abusives », affirme M. Lapointe.
L’équipe du député a travaillé fort sur des dossiers de commettants victimes des coupures dans les services publics, tels que des prestataires d’assurance-emploi sans suivi de dossier pendant des semaines, des femmes monoparentales qui se voient éhontément contester leurs prestations pour garde d’enfant, des jeunes adoptés il y a plus de 15 ans par des couples canadiens qui ne peuvent obtenir leurs citoyennetés en moins de 18 mois, des citoyens qui ne captent plus la SRC à la suite du passage au signal numérique.
En 2012, M. Lapointe a notamment lutté contre l’abolition des mesures environnementales de la Loi sur la protection des eaux navigables, laquelle laissera 99 % des lacs et rivières du pays sans protection. « Il s’agit d’un recul écologique qui s’ajoute aux affaiblissements des mesures de protection de la faune imposés par le budget de mars dernier. Nous avons lutté contre ces mesures, mais les conservateurs n’ont rien voulu entendre », indique M. Lapointe.
Le NPD s’est aussi opposé formellement à la réforme punitive de l’assurance-emploi complètement déconnectée des industries saisonnières de l’est du pays et aux coupures en recherche et développement. M. Lapointe de préciser, « Le ministre Flaherty qui supplie les très grandes entreprises de réinvestir une partie des 500 milliards qu’ils ont encaissés à cause des diminutions d'impôts, Statistique Canada qui révise la croissance à la baisse, l'endettement record des ménages, une balance commerciale de plus en plus négative, les conservateurs doivent cesser de se cacher la tête dans le sable bitumineux et avouer que leurs choix en économie ne garantissent en rien une relance de l’économie.
Enfin, le député Lapointe a dénoncé le mépris des instances démocratiques par les conservateurs. « Le refus de rendre disponible les informations demandées par le directeur parlementaire du budget, le recours systématique au huis clos pendant les comités permanents et du bâillon pendant les travaux de la chambre démontrent bien que les conservateurs, une fois majoritaires, sont devenus dogmatiques », déplore M. Lapointe.
« Nous avons réussi à les forcer à rendre des comptes. Les néo-démocrates forment une équipe compétente qui consulte les citoyens et dont la priorité est l’intérêt public », de conclure M. Lapointe.