Pavage des rues Desjardins et Joly: de l'asphalte non conforme
La Ville, par le biais du directeur du Service de l'ingénierie, Pierre LeBel, a confirmé que le rapport de spécialistes a identifié, lors d'analyses, certains paramètres ne rencontrant pas les exigences. Un « défaut » qui pourrait avoir un impact sur la durée de vie du pavage.
Ainsi donc, Constructions Jean-Paul Landry devra faire face à une pénalité concernant la couche de fond, ainsi qu'une retenue sur une période plus longue qu'à l'habitude sur la couche dite finale. Selon la Ville, il en serait de l'ordre de 20 % sur deux ans.
« La firme d'experts nous a recommandé d'appliquer une pénalité permanente pour la couche de fond, soit une déduction sur la valeur du contrat. Les pénalités s'appuient sur une base de données », souligne Pierre LeBel. Il précise aussi que les paramètres en question ne compromettent pas la qualité du pavage à court terme.
De son côté, l'entrepreneur, en l'occurrence Constructions Jean-Paul Landry, possède un droit de recours et peut, s'il le souhaite, contester les résultats des analyses. Mais comme l'a fait remarquer le directeur du Service de l'ingénierie, il lui appartient d'en mesurer l'intérêt en regard de l'énergie que cela demande et des coûts entrainés par une telle requête.
Quant à la retenue, il faut savoir que normalement 10 % du montant des travaux de pavage pour la durée des travaux est retenu. Dans le cas présent, la retenue sera de 20 % pour la couche de surface pour une période d'un an, à la suite de quoi, la moitié sera remise et ce n'est qu'à la fin de la deuxième année que le 10 % restant sera versé.
« Si tout va bien, à la fin de cette période-là, la somme entière sera libérée. Toutefois, il faut bien comprendre que le dessous reste pénalisable de façon permanente puisqu'il ne rencontre pas les exigences », ajoute Pierre LeBel. Le montant de cette pénalité n'a pas été dévoilé.
Des deux résultats d'analyse, un seul s'est avéré négatif. « En effet, un était positif et l'autre négatif. Est-ce que ça voulait dire qu'en prenant un autre échantillon, nous aurions été dedans, il n'était pas question d'échantillonner pour échantillonner. L'entrepreneur est conscient de la situation », ajoute M. Lebel.
Rappelons que Constructions Jean-Paul Landry en est à sa première année d'exploitation de son usine d'asphalte et la Ville a réitéré sa confiance dans l'entreprise située à Saint-Antonin.
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