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Les nouvelles mamans cohabitent avec leur bébé au CHRGP

durée 9 octobre 2012 | 13h24
  • Hugues Albert
    Par Hugues Albert

    Journaliste

    Rivière-du-Loup – Le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Rivière-du-Loup vient de faire la mise en place d’un nouveau programme de qualité des soins à l’unité de périnatalité et au CLSC dans le but de se conformer aux normes de la certification désignée Iniative amis des bébés, qu’on espère obtenir en 2013.

    Depuis quelques semaines, les nouvelles mamans et leurs bébés peuvent cohabiter dans la même chambre 24 heures sur 24 pour toute la durée du séjour. Les papas ou toute personne significative peuvent aussi dormir dans la chambre et participer à la démarche.
    Cette nouvelle étape qui vient d’être franchie au CSSS s’inscrit dans une stratégie nationale et régionale qui vise la création d’un milieu de vie favorisant l’allaitement maternel et le rapprochement de l’enfant de ses parents.

    Le directeur général du CSSS, Daniel Lévesque, indique que tout le personnel et la direction de l’établissement ont adhéré à ces nouvelles pratiques et que les objectifs poursuivis par la certification Initiative amis des bébés touchent notamment l’augmentation du taux d’allaitement, la création d’un lien d’attachement entre la mère et l’enfant et le développement des compétences parentales.

    TOUJOURS AVEC MAMAN

    Virage provincial où on dénombre présentement 27 établissements déjà certifiés, Initiative amis des bébés a fait son apparition au Bas-Saint-Laurent dans la Mitis et au Kamouraska.

    Dans les changements apportés, l’unité de périnatalité ne sera plus officiellement pourvue d’une pouponnière puisque les enfants seront constamment avec leur maman, mais un nouvel espace est prévu pour les soins intermédiaires lorsque l’état de santé d’un bébé ou de sa maman nécessitera des soins plus pointus. Huit chambres sont actuellement disponibles pour répondre aux besoins de ce nouveau programme.

    Jean-François Ouellet a vécu une belle expérience tout dernièrement au CSSS de Rivière-du-Loup après l’accouchement de son épouse. Il a cohabité avec elle et le poupon deux nuits complètes. « On se sent plus en confiance par la suite avec l’enfant », soulignait-il.

    On assiste à quelque 550 naissances par année au CSSS de Rivière-du-Loup et de ce nombre, 10 % des nouveaux-nés sont sujets à problème et ils nécessitent un suivi plus serré avant de prendre le chemin de la maison.






    commentairesCommentaires

    8

    • K
      Karine
      temps Il y a 12 ans
      est-ce que ce nouveau programme veut dire qu'on est plus obligé de cohabiter avec une autre maman dans la même chambre? Si c'est le cas bravo car ce n'Est pas très agréable de partager sa chambre!!!
    • JM
      Jeune maman
      temps Il y a 12 ans
      Pfftt, c'est pas peuvent garder leur bébé 24 heures mais doivent... Sincèrement, j'adore mes deux enfants plus que tout au monde, mais j'ai préféré avoir le droit, au premier, de l'envoyer passer la nuit à la pouponnière, où on me le ramenait à la chambre aux 3 heures pour l'allaitement. L'attachement n'a pas été moins présent qu'au deuxième, où je n'ai pas pu faire ça et où je suis revenue beaucoup plus fatiguée à la maison, parce qu'on s'entend qu'un accouchement, c'est physiquement difficile!! Mais ça, on n'a plus le droit de le vivre et on n'a même plus le droit de vouloir se faire aider un petit peu plus, parce que notre CH veut $$ du programme Amie des bébés... Il me semble que si on est amie de la maman, on est nécessairement amie du bébé, non? Aussi, l'hôpital va beaucoup trop vite avec ce programme, alors que les chambres sont - à l'exception d'une seule - toutes semi-privées... C'est à dire pas privées pantoute avec deux mamans, deux papas et deux bébés dans un espace tout petit. Résultat? Réveil de tout le monde à chaque fois qu'un des deux bébés pleure, qu'une infirmière doit venir prendre les signes vitaux d'un des deux ou d'une des mamans. Bref, pour avoir la certification au plus vite, l'hôpital ne s'assure même pas que les espaces conviennent à pouvoir accueillir les familles sur le sens du monde, alors que les chambres sont encore sur le modèle des années 60, alors que seule la maman dormait dans la chambre... On vous dira qu'on essaie de ne placer qu'une famille par chambre, mais c'est souvent impossible. Lorsque j'ai récemment accouché, il y avait une dizaine de bébés sur l'étage en même temps, alors toutes les chambres ou presque étaient à pleine capacité. Finalement, comme jeune maman, je trouve plate qu'on nous enlève des choix mais qu'on essaie de nous le présenter comme une amélioration de l'hôpital. Come on, la seule gagnante est l'hôpital, qui veut aller chercher la certification amie des bébés... Des parents qui voulaient avant garder le bébé avec eux pour la nuit pouvaient totalement le faire, personne ne les empêchait!!! Ce n,est pas un ajout de service, c'est un service de moins qu'on nous vante comme une belle avancée! En plus, vous irez essayer le niveau de confort de la chaise qui devient supposément un lit mis à la disposition du papa ou de la personne qui doit passer la nuit avec toi. Ce n'est pas que la maman qui revient brûlée à la maison, le papa aussi, car je lève mon chapeau à celui qui réussira à dormir là-dessus. Petite question en terminant : j'écoutais à la télé nationale le débat en lien avec les publicités de Mahée Paiement (l'allaitement, c'est glAmour) et la Fédération des femmes qui prenait position en disant que les femmes sentent beaucoup de pression pour allaiter mais devraient avoir le choix, totalement, sans sentir de pression ni se sentir coupable si elle choississe de ne pas allaiter ou que ça ne se passe pas bien. Pour être amie des bébés, le CH doit atteindre un QUOTA (si, si!) de mères allaitantes, au risque de ne pas avoir la certification ou de la perdre... Mais bien sur, on nous dira qu'on ne force la main de personne, tout en ayant un quota à atteindre?... Me semble! Ceci dit, je prends la peine de souligner le travail formidable de l'équipe en place... Ce n,est pas eux le problème, c'est l'administration, qui pense en signe de $$ plutôt qu'aux patients et aux choix qu'on devrait maintenir...
    • A
      audrey
      temps Il y a 12 ans
      Malheureusement, je pense que la disposition des chambres n'a pas changer. Il arrive d'être deux patientes dans la même chambre. Par contre, il y a deux chambre priver disponible sur demande.
    • AEA
      accoucher en août
      temps Il y a 12 ans
      Le commentaire de ''jeune mamam'' est très dur. Elle accuse l'administration de vouloir faire la $$$ avec se programme, mais je trouve que c'est faux. Je constate qu'elle a peu de connaissance sur les motifs profonds du programme amis des bébés. Lors de mon séjour, j'ai ressenti qu'on essayait de m'offrir le meilleur service, avec les moyens limités d'un CH de région. Nous ne sommes pas à Québec ou Monréal ici, nous devons composé avec moins et je pense que c'est normal. Au moins, ils essayent d'emboité le pas aux changements. Nous devrions nous compter chanceuse de pouvoir accoucher pres de chez-nous, même si ce n'est pas parfais. Et entre vous et moi, est-ce que une ou deux nuits à dormir à l'hopital changera vraiment quelque chose à votre repos total? Bébé ne vous laissera surement pas dormir pour les 6 prochains mois de toutes façon. La cohabitation, c'est une bonne nouvelle. J'ai attendu mon bébé 9 mois, je suis ravis de l'avoir avec moi. Nous avons choisis d'avoir un enfant pour nous en occuper, pas pour que les autres s'en occupe.
    • UM
      Une maman
      temps Il y a 12 ans
      Mère de 4 enfants, mon expérience de la cohabitation date déjà depuis 1998 au CHRGP lors de la naissance de ma fille. Expérience épanouissante à tout point de vue pour moi mais surtout pour mon enfant. Cet enfant qui ne s'est pas vu privé de ses repères naturels qu'est la chaleur, l'odeur, le son du coeur et de la voix de sa mère. Repère d'autant plus réconfortant et sécurisant, plus qu'une pouponnière bruyante et éclairée... car le choc est intense entre la vie intra-utérine et extra-utérine. Mes 3 premières expériences de cohabitation 24 h m'ont permis de faire connaissance et de comprendre facilement les besoins de mon bébé, car chaque bébé est différent et d'être près de lui à tout moment et reconnaître ses signes à lui de faim, d'inconfort, de besoin de tendresse nous permettent d'être bien outillé pour notre retour à la maison. Oui!! il y a des nuits blanches mais ne les avons nous pas désiré ces petits chéris. Ils ne demandent qu'à être à nos côtés et de se sentir en sécurité. Expérience que je n'ai pu répéter dans les 1er jours de vie de mon 4e enfant, ce dernier étant né prématurément. Bien que le contact peau à peau à pu être possible... de devoir retourner seule à ma chambre sans mon bébé m'a bouleversé et que dire l'initiation de ma production de lait... dès 10 jours de vie on m'autorisa à le prendre près de moi en cohabitation...enfin en symbiose totale. Je suis totalement convaincue des bénéfices de la cohabitation sur nos enfants et très heureuse qu'elle soit toujours favorisée. En ce qui concerne le choix ou non à l'allaitement maternel, il est important de comprendre que cet aliment est celui de choix pour les bébés et personne ne peut contredire cet état de fait, toutes les études scientifiques l'ont démontré ainsi que les bienfaits incontestables sur la santé des enfants à long terme et aussi sur la santé des femmes. Bien que cela est une recommandation plusieurs font le choix de ne pas allaiter pour diverses raisons. On parle de choix éclairé, si les personnes concernés ont reçu l'information optimale afin de prendre une décision. Il n'y a pas de pression, ni de jugement . C'est une des nombreuses responsabilités des professionnels de la santé de nous informés des conséquences du non-allaitement. Après avoir eu l'information adéquate ... à nous de faire notre choix. Des décisions, des options, des choix tous les jours nous y sommes confrontés et sommes nous jugés pour autant. Assumons ce que nous choississons comme meilleur selon nos besoins individuels. J'ai allaité mes 3 premiers enfants, j'allaite toujours mon 4e malgré un départ difficile car j'ai dû extraire mon lait maternel en l'absence de mon petit. Je suis fière de ma décision d'allaiter et de donner le meilleur à mon enfant mais au grand jamais je dénigrerai une maman qui fait le choix inverse... c'est sa décision... Posons-nous plutôt la question , ont-elles pu faire un choix éclairé? En terminant, peut-être direz vous que j'y vais fort un peu mais c'est un fait: Regarder autour vous les êtres vivants recherchent la présence de leurs petits, les couvent, les enrobent de chaleur, les allaitent, les éduquent sommes nous si loin de nos origines?? Au diable les $$, les % et les quotas! qu'est-ce qui est plus important... nos enfants!!
    • I
      Isabelle
      temps Il y a 12 ans
      Après un accouchement de 36 heures et sans montée laiteuse, une maman a le droit de vouloir se reposer UNE nuit il me semble. Les nouvelles mamans ne restent plus 4-5 jours à l'hôpital, ma belle-soeur est restée à peine 36 heures. Il me semble que ça permettrait simplement à la maman de reprendre des forces de façon sereine et sans stress. Une maman reposée sera une maman plus patiente. Ma mère et mes tantes nous ont tous placés à la pouponnière et aucun de mes 16 cousins-cousines n'a un problème d'affectivité. Ridicule.
    • M
      Marie
      temps Il y a 12 ans
      Se reporter à son expérience personnelle du genre "mes enfants n'ont pas été allaités et sont en santé" c'est l'équivalent de "mon oncle Henri a fumé toute sa vie et est mort à 90 ans dans son sommeil". Est-ce que ça veut dire que la cigarette ne nuit pas à la santé? NON! Les études SCIENTIFIQUES prouvent que la cohabitation favorise les liens d'attachement...et le réseau de la santé DOIT avoir des pratiques de soins en fonction des évidences SCIENTIFIQUES, pas sur l'expérience de la tante de quelqu'un!!!
    • S
      S
      temps Il y a 12 ans
      Maman de 4 vous avez tout compris. On fait un bébé, de plein gré, a peine née on le fait garder, pour nous? Dès la naissance de notre enfant, son bien-être ne devrait pas être la seule chose qui importe sa maman?? Pouvons-nous faire passer les besoins des nos petits avant les nôtres?? Enfin en centre-hospitalier on voit des décisions qui sont prise dans l'intérêt des nouveaux-nées et non dans l'intérêt du personnel hospitalier ou pour des question de protocole. Bravo!
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