Michel Morin a vécu les événements du Métropolis
« J’ai eu de la misère à dormir. C’est très désolant que des armes à feu peuvent rendre fragile notre démocratie, même au Québec », a mentionné M. Morin, également maire de Rivière-du-Loup. « J’étais dans la salle bondée, près de la scène quand les gardes du corps ont entouré Mme Marois. Les gens étaient stupéfaits de ce qui arrivait, certains couraient. Quand ils ont parlé de bombe assourdissante, le mot s’est passé rapidement qu’il se passait quelque chose d’important », a relaté Michel Morin.
« Il n’y a pas eu de mouvement de panique », a précisé M. Morin qui ajoutait qu’une odeur d’incendie était perceptible dans la salle. « L’évacuation des lieux a pris entre 15 et 20 minutes. On était dirigé de l’autre côté de la rue ». a noté le maire de Rivière-du-Loup.
« La sécurité était partout à l’intérieur. À l’entrée principale, ils fouillaient tout le monde », a souligné Michel Morin.
Par ailleurs, le membre du comité de la souveraineté a qualifié l’élection de Pauline Marois d’un événement historique, la première première ministre du Québec.
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