Une porte ouverte qui a fait ouvrir de grands yeux !
Cette journée était réalisée en collaboration avec la Coopérative de développement régional (CDR) Bas-Saint-Laurent/Côte-Nord pour souligner l’année internationale des coopératives. À ce sujet, Martin Gagnon, directeur général de la CDR, a mentionné l’importance du monde coopératif dans la région et souligné l’esprit d’initiative depuis les cinq dernières années des bâtisseurs de la coopérative, fondée en 2007, qui ont choisi de se prendre en main.
La présidente Marielle Lachapelle s’est dite très satisfaite du succès de cette journée car cela témoigne de l’intérêt que suscite la coopérative dans la région. Elle a tenu à souligner le travail consciencieux des administrateurs, la persévérance de l’équipe des travailleurs qui évolue constamment dans ce tout nouveau domaine des PFNL et l’implication exceptionnelle de la directrice générale, Francine Ouellet. Elle l’a d’ailleurs défini comme une mordue, une passionnée des produits de niche, du développement de nouvelles recettes, toujours à l’affût des nouveautés et de tout ce qui bouge.
Les administrateurs ont d’ailleurs recueilli plusieurs commentaires des visiteurs qui les ont chaudement félicités pour leur audace et leur courage pour avoir investi efforts et convictions pour démarrer une petite entreprise dans une petite localité et ainsi contribuer au développement rural. Cela témoigne que lorsque l’on y met les efforts nécessaires et qu’on croit en un projet, on peut réussir.
Luc Bérubé, agronome au Groupe Pousse-Vert, a procédé au dévoilement des résultats de l’étude sur l’optimisation de la culture de la camerise, étude réalisée depuis quatre ans en collaboration avec Carl Boivin, chercheur de l’Institut de recherche et développement en agroenvironnement (IRDA). La coopérative, pionnière dans la culture de la camerise au Bas-Saint-Laurent et au Québec, compte aujourd’hui un total de 6 000 plants de ce nouveau petit fruit originaire de Russie qui représente un énorme potentiel.
Au terme de cette étude, il appert que le potentiel de la culture de la camerise est une avenue très intéressante pour la revalorisation des terres en friches. Son fruit est très intéressant puisque sa teneur en antioxydant est supérieure au bleuet (Brunswick Labs, 2011, Wu et al., 2004, USDA, 2007). La camerise est également très riche en vitamine A et C.
Pour les personnes intéressées, les résultats de l’étude sur l’optimisation de la culture de la camerise seront disponibles d’ici quelques semaines sur le site web de la coopérative au www.lesbioproduits.com
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