Gabriel Nadeau-Dubois à Trois-Pistoles
Le porte-parole de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) a donné, vendredi dernier au Caveau-Théâtre de Trois-Pistoles, un atelier comme il s’en donne de nombreux autres devant une foule estimée à 300 personnes. S’est ensuivie une période de questions. « Tout s’est passé dans le plus grand calme contrairement aux messages de peur qui ont été véhiculés. » Comme l’indique M. Rioux, il faut faire la différence entre désobéissance civile et autodéfense citoyenne aux gaz de schiste, dont on a fait un mélange qui est presque devenu explosif.
Le lendemain de son atelier à Échofête, Gabriel Nadeau-Dubois s’est rendu à la maison de VLB où les rencontres et échanges qu’il a eus avec les gens présents l’ont été dans le calme. Force est de reconnaitre que Nadeau-Dubois, un étudiant universitaire de 22 ans, est rapidement devenu une des personnalités les plus en vue au Québec et à plus grande échelle en raison de son implication très active dans le conflit qui oppose le gouvernement et la classe étudiante, conflit qui a largement débordé du cadre estudiantin pour prendre des proportions sociales touchant des gens de tous les âges.

Photo : Israël Lagacé
Dans son plaidoyer, il défend le principe qu’il faut impérativement reprendre en main la démocratie, les institutions et l’environnement afin d’en faire quelque chose de mieux que ce qui a été suggéré au cours des dernières années.
Il prévient que la CLASSE ne donnerait aucune consigne lors de la prochaine campagne électorale précisant que l’organisme ferait plutôt confiance à la population pour faire le bon choix.
OPTIMISME POUR LA 11e ÉCHOFÊTE
Malgré la brouille qui a entouré la 10e présentation d’Échofête, Sébastien Rioux se dit très optimiste en vue de la 11e édition prévue en 2013. « Nous sommes tombés en amour avec le site du Caveau-Théâtre. » Des discussions afin d’y revenir vont par conséquent s’amorcer.
Les Productions théâtrales des Trois-Pistoles étant en faillite, cette situation ne devrait pas empêcher la tenue de l’événement sur le site qui appartient à Germain Beaulieu, aussi propriétaire de la Maison de l’écrivain.
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