X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Rivière-du-Loup: une usine de biométhanisation de 27,6 M$

durée 31 juillet 2012 | 16h11
  • Rivière-du-Loup – Le gouvernement du Québec a confirmé mardi à Rivière-du-Loup un investissement d’un maximum de 11 478 342 $ dans le projet d’usine de biométhanisation de la Société d’économie mixte d’énergie renouvelable de la région de Rivière-du-Loup (SEMER).

    Cette aide financière s’ajoute à une contribution maximales du fédéral de 4 061 318 $, provenant du Fonds pour l'infrastructure verte.

    Grâce à l’aide consentie, la SEMER pourra se doter d’installations capables de traiter efficacement les matières organiques de différentes sources et de les transformer en un carburant renouvelable : le biométhane. Le projet de la SEMER est une version bonifiée de celui qui avait été proposé, initialement, en 2010. Il permettra de traiter les matières résiduelles organiques de la population des MRC de Rivière-du-Loup, de Kamouraska, des Basques, de La Haute-Gaspésie, de La Mitis et de La Matapédia, soit plus de 118 000 personnes. Le coût total du projet s’élève maintenant à 27,6 M$.

    Les nouvelles installations seront situées sur le terrain du lieu d’enfouissement technique (LET) de Rivière-des-Vases, à Cacouna. On estime à 25 742 tonnes la quantité de matières organiques qu’elles pourront traiter annuellement. Cela représente une réduction d’émissions de CO2 d’environ 8 800 tonnes par année.

    « Les futures installations seront dotées d’un équipement à la fine pointe de la technologie, ce qui permettra une valorisation optimale des matières résiduelles traitées. La région de Rivière-du-Loup deviendra ainsi une référence pour toutes les municipalités désireuses d’améliorer leur gestion des matières résiduelles organique. J’espère que l’initiative de la SEMER sera imitée par de nombreuses organisations similaires à travers le Québec », a déclaré le ministre Arcand.

    Le projet permettra aussi, en combinant le captage déjà réalisé du biométhane émis par le LET, la production de 3 millions de mètres cubes de biométhane par année, qui seront ensuite liquéfiés pour approvisionner le réseau de la Route bleue de Gaz Métro. D'ailleurs, aux fins de l'annonce, une citerne cryogénique de gaz naturel liquéfié (GNL) a été livrée sur place par un camion d'une filiale de Transport Robert, lui-même alimenté par GNL, ce qui réduit ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de près de 25 %.

    « Je suis heureux de constater que la région se démarque ainsi sur la scène environnementale. Protéger l’environnement, c’est également préserver la qualité de vie des citoyens. La population disposera bientôt d’une nouvelle façon d’agir activement dans la lutte aux changements climatiques en récupérant ses matières résiduelles organiques. Je suis persuadé que la réponse sera très favorable », a déclaré le député de Rivière-du-Loup, Jean D’Amour.




    commentairesCommentaires

    13

    • O
      onésime
      temps Il y a 12 ans
      " Qui trop embrasse, mal étreint "
    • I
      Ingras
      temps Il y a 12 ans
      Si cela continue, il ne restera plus rien pour les tuyaux de M.le Maire Rioux de Trois-Pistoles et encore moins pour le parc des générations,. Que va-t-on nous servir en campagne, pas un autre centre d'appel?
    • LF
      Le fureteur
      temps Il y a 12 ans
      Bonne idée....sur papier. Quelle odeur pestilentielle sur nos villes le jour où stagneront dans leurs bacs ces substances charognardes qui pourriront dans nos cours ou le long des trottoirs près des restaurants! Particulièrement par un temps super chaud comme ces dernières semaines. Et quand l'hiver sera là, ce ne sera que d'immondes blocs de glace qui ne voudront pas quitter leurs sépulcres au ramassage. Nous aurions plus à économiser à élever quelques poules dans nos arrières cours et qui nous le rendraient bien par leur oeufs et viande. Les déchets de table ont toujours été très appréciés de ces volatiles, les vieux vous le diront. Mais de quoi vivraient les grandes surfaces si les consommateurs apprenaient à devenir autonomes tout en évitant ces substances qui souvent nous empoisonnent? Il est vrai que de telles subventions apportent de l'eau au moulin de nos entrepreneurs et certainement une taxe supplémentaire pour chacun d'entre nous afin de défrayer ce nouveau service.
    • L
      Lucide
      temps Il y a 12 ans
      Si ma mémoire est bonne, le projet était évalué à +/- 11M$ il y a 2 ans à peine... Aujourd'hui, 27$... J'ai hâte de voir le coût final... Dommage car c'est un bon projet... Mais il faut toujours attendre qques semaines avant une éléction pour avoir les nananes du gvt en place... Vive la politique...
    • P
      Prévoyant
      temps Il y a 12 ans
      @Lucide Ben voyons! L'inflation mon cher; l'inflation des promesses électorales et les suppléments garantis aux entrepreneurs et intermédiaires. Quand je vous dis que la faillite nous guette comme en Grèce ou en Espagne et..., nous en voyons là les signes précurseurs. Ne jetez pas vos vieilles affaires, vous n'aurez peut être pas de quoi vous en payer du neuf bientôt. Pendant ce temps, nos riches hommes d'affaires et leurs amis politiciens entretiennent leurs paradis fiscaux pour les jours de disette.
    • M
      Michel
      temps Il y a 12 ans
      Tiens une annonce au début de la campagne électorale, encore le fruit du hasard... propagande libérale encore, suis-je seul à être tanné?
    • O
      onésime
      temps Il y a 12 ans
      Un projet voué au fiasco, non rentable pour le territoire proposé. En cause: 1. les distances 2. le site et ses limites 3. son environnement 4. insuffisance de matières putricibles 5. pollution lors de la collecte 6. changements majeurs dans l'économie sociales au cours des prochaines années
    • TP
      Ti-poil
      temps Il y a 12 ans
      @ Lucide Vous êtes pas loin de la cible : le projet était de 14,7 M$ en 2010. Toutefois, il s'est rajouté au moins 3 MRC : Hte-Gaspésie, Mitis et Matapédia. @ Michel C'est une aide financière qui aurait sûrement été annoncé, mais disons que le timing semble pas mal arrangé avec "le gars des vues". @ Onésime = Ti-Jos connaissant?! @ Fureteur Pas besoin d'entrevoir l'apocalypse avec les odeurs : les matières organiques qui seront recueillies n'en sont pas de nouvelles. Vous les mettez déjà à chaque jour dans votre bac à déchets! Et ce principe de collecte des matières organiques existe déjà à bien des endroits dans le monde et a été expérimenté pas très loin d'ici soit à La Pocatière et L'Isle-Verte...Aux dernìères nouvelles, pas encore de morts à signaler. Je suppose que tous les critiques de ce projet qui ose innover ont des solutions miracles, sans faille et à bon coût à proposer pour cesser de polluer l'environnement avec les matières organiques qu'on fait "disparaître" en les enfouissant dans le sol...
    • O
      onésime
      temps Il y a 12 ans
      @Ti-poil C'est la vérité que tu dis au sujet de mes connaissances. Merci merci en titi
    • P
      Prévoyant
      temps Il y a 12 ans
      @Ti-Poil Vous êtes vraiment le cheveu dans la soupe qui gâte le repas. S'il y avait eu plus de commentaires, vous auriez trouvé moyen de les contester. La vraie solution, Ti-Poil, n'est pas dans les usines de méthanisation mais dans la modération, la sous-consommation des matières organiques et de toutes les autres. Les gens vous savez ont souvent plus d'intérêts que d'idées et je pense que le monde d'aujourd'hui ne l'a jamais assez démomtré. On dépollue chez nous, mais on se garde de dénoncer le voisin qui lui nous empeste sans que rien ne soit dit. On achète canadien, mais on produit chinois souvent avec des enfants qui devraient être en classe et personne ne s'en préoccupe. Vous savez! L'usine de méthanisation n'est pas un objet de dépollution en premier, mais une machine à faire des piastres qui serviront à ceux qui l'ont imaginé pour polluer d'une autre façon ailleurs.
    • TP
      Ti-poil
      temps Il y a 12 ans
      Premièrement, je ne conteste pas tout le monde qui a émis une opinion, mais plutôt Onésime et Le Fureteur. Vous proposez d'appliquer le premier principe des 3RV-E (réduction, réutilisation, récyclage, vlaorisation et élimination, soit la réduction à la source. Parfait, bon point pour vous. Mais des matières résiduelles organiques quoi qu'on fasse, il VA EN RESTER quand même (déchets de table, résidus d'abatoir et d'usines agro-alimentaires, pertes inévitables dans les épiceries). Alors on fait quoi ces résidus? On les envoie sur la lune? Par ailleurs, je constate que vous êtes méfiant à l'égard de la production de biens manufacturés parce que ça remplie les poches de ceux qui les réalisent et que ça pollue. À ce compte là, retournons à la production artisanale ou, mieux encore, à l'âge de pierre. Mais je crains que le niveau de productivité de ces modes de vie ne permette pas à quelques centaines de millions de personnes sur la planète de survivre. Ca doit pas etre drole de vivre comme vous en voyant des incompetents ou des complots partout et de penser que la terre est peuplee de gens mal intentionnes. (desole accents defectueux)
    • P
      Prévoyant
      temps Il y a 12 ans
      Et oui Ti-Poil! Retournons à la production artisanale comme le souhaite tant de producteurs bio et comme le démontre l'émergence de ces marchés dans toutes les villes. Remplaçons nos beaux gazons par des jardins productifs et fabriquons notre propre compost....à partir de nos déchets de table et la production et consommation de CO2 se fera naturellement tout en rapportant à chacun en économie d'engrais industriels qui polluent nos cours d'eau et nos poumons. Je pense qu'il vous faudrait quelques leçons d'économies sociales avant de défendre des projets comme celui de l'usine. Quand mon corps biologique se décomposera dans cette terre de cimetière, il produira du méthane qui créra ces loups garous qui font si peur, du moins qui faisaient si peur aux enfants. Producteur bio-agronomique de fleurs comestibles! Ça vous plairait?
    • J
      JT
      temps Il y a 12 ans
      En effet, c'est un excellente nouvelle. On est chanceux, les villes se battent pour ce type d'installation qui sera de plus en plus presente au Qc. J'espere que dautres investissements du genre seront fait (biodiesel, ethanol cellulosique, micro-algues, nanocellulose...)et que des emplois specialises s'y rattacheront. Le marche des biocarburants est en plein expansion, et ce, partout..faut innover pour ce demarque. Bravo
    AFFICHER PLUS AFFICHER MOINS
    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    Publié à 6h58

    Un culte riche en bénédictions pour votre compagnon à quatre pattes à Rivière-du-Loup

    En rappel à la fête de Saint-François d’Assise, l’Église Saint-Patrice de Rivière-du-Loup a organisé sa première messe honorifique pour les animaux de compagnie de ses fidèles, le dimanche 1 juin à 10h30. La cérémonie de prière dirigée par le prêtre Yeisson Cortés, a favorisé un mélange d’actions de grâce et de communion pour l’ensemble des ...

    7 juin 2025 | 11h13

    Entrave de la rue de l’Hôtel-de-Ville à compter du lundi 9 juin

    Une portion de la rue de l’Hôtel-de-Ville sera complètement entravée à compter de ce lundi 9 juin, pour quelques jours. Un court détour est à prévoir pour accéder à l’hôtel de ville, notamment. Le chantier permettra d’installer une nouvelle chambre sur la conduite souterraine d’aqueduc. Afin d’assurer la sécurité des travailleurs évoluant dans la ...

    7 juin 2025 | 6h31

    Assemblée de lancement entre Rivière-du-Loup et Périgueux

    Les citoyens sont invités à une soirée d’information et à l’assemblée de fondation de l’Association Rivière-du-Loup et Périgueux. Celle-ci aura lieu à la salle du conseil de l’hôtel de ville, le mercredi 18 juin prochain, à 19 h. Le maire de la Ville de Rivière-du-Loup, Mario Bastille, souligne «Une fois les chartes d’amitié signées de part et ...