Le député Guy Caron dénonce la perte de service au phare de Pointe-au-Père
«Malgré les prétentions de Parcs Canada, cette décision risque d’entraîner des coûts supplémentaires importants, déplore-t-il. Le gouvernement invente une solution à un problème inexistant. C’est d’autant plus incohérent qu’il s’agit d’un véritable camouflet aux administrateurs actuels, qui s’occupent très bien des installations depuis maintenant 30 ans.»
M. Caron se désole aussi de la volonté clairement affichée par Parcs Canada de réduire de huit semaines l’ouverture du site au public. «Cela va à l’encontre de toutes les actions entreprises récemment dans la région pour stimuler le tourisme, dit-il. Plusieurs visiteurs européens se rendent notre région au début de l’automne et auront accès d’un côté aux infrastructures du Site historique maritime sans pour autant pouvoir visiter le Phare ce qui constitue une aberration, puisque ces deux installations sont voisines. L’impact économique sera très négatif pour notre industrie touristique régionale.»
Signée en 1982, l’entente entre Parcs Canada et l’organisme sans but lucratif qui gère les lieux a été la toute première du genre au pays.
Rappelons que Parcs Canada a indiqué cette semaine que l’adoption du budget des Conservateurs l’oblige à reprendre le contrôle du site du phare de Pointe-au-Père. Le site est pourtant géré efficacement depuis plus de 30 ans par le personnel de la Corporation du Site historique maritime de la Pointe-au-Père.
Parmi les attraits proposés aux touristes, on note une collection en provenance de l’épave de l’Empress of Ireland ainsi que le célèbre sous-marin canadien Onondaga, qui a été visité plus de 230 000 fois depuis 2009. La décision survient alors que le 100e anniversaire du naufrage de l’Empress of Ireland sera souligné en 2014.
1 commentaires