À l’école primaire Gérard-Collin, l’intimidation, ça finit là!
Au début de l’année, un questionnaire a été soumis aux jeunes des deuxième et troisième cycles du primaire afin de connaître leurs préoccupations et leur degré de connaissance à l’égard des manifestations d’intimidation à l’école. Par la suite, des ateliers de sensibilisation adaptés à l’âge et aux besoins des élèves ont été élaborés par Katlyne Morin, psychoéducatrice, et Stéphane Michaud, animateur de vie spirituelle et d’engagement communautaire.
Adopter des comportements positifs
Avec les élèves du deuxième cycle, les ateliers ont mis l’accent sur l’adoption de comportements positifs visant à prévenir l’intimidation et à renforcer l’estime de soi. On y a abordé la définition de l’intimidation, les formes d’intimidation, les sentiments vécus par les victimes ainsi que les stratégies à utiliser lorsqu’on est victime d’intimidation.
Les mêmes thèmes ont été traités auprès des jeunes du troisième cycle en approfondissant davantage les conséquences de l’intimidation pour les victimes, les témoins et les intimidateurs, de même que les solutions que peuvent appliquer les victimes, les témoins et les intimateurs.
Le spectacle, réservé aux familles des participants, a été conçu afin de permettre aux élèves d’intégrer les notions vues en classe et de sensibiliser les parents à la problématique de l’intimidation. À partir de mises en situation d’intimidation, les jeunes ont illustré les diverses solutions possibles par le biais d’une pièce de théâtre et de courtes saynètes.
Le directeur de l’école Gérard-Collin, Carol Pélissier, était particulièrement fier du travail accompli durant l’année et de la prestation des élèves lors du spectacle.
« Nous intervenons depuis déjà quelques années afin de prévenir l’intimidation à l’école. Les ateliers de madame Morin et de monsieur Michaud nous ont permis d’aller plus loin dans la démarche en rejoignant non seulement les jeunes mais aussi les parents. Tous ont appris à reconnaître les situations d’intimidation et les moyens d’y faire face. Nous sommes convaincus que cela amènera les élèves à développer une culture plus pacifique à l’école, à la maison et dans leur environnement social », a-t-il souligné.