Hausse des demandes en chirurgie de 27% en deux ans
Pour l’ensemble des centres de santé du Bas-Saint-Laurent, l’augmentation à ce chapitre se situe à 3,5 %.
Durant cette même période, l’établissement a pu absorber cette croissance, entre autres, grâce aux travaux d’amélioration menés au bloc opératoire ayant permis une hausse de productivité de 17 %. De plus, la proportion des cas en attente de plus de six mois a chuté de 7 % comparativement à 2,6 % pour le reste du Québec.
Comment expliquer un si bon rendement du CSSS de Rivière-du-Loup? Le directeur général Daniel Lévesque explique qu’on a consolidé les équipes médicales en orthopédie et en anesthésie où on a ajouté cinq médecins dans chaque unité, ce qui permet d’offrir des services encore plus déployés.
« Les gens allaient à l’extérieur pour se faire opérer. En fait, on a augmenté le nombre de demandes en attente d’opération de 27 %. Nous sommes passés de 500 à 635, ce qui explique cette hausse de 27 %. Nous avons réussi dans le même temps à réduire de 7 % les cas « hors délai », c’est-à-dire les gens qui sont en attente d’opération de six mois et plus. »
La consolidation des équipes médicales dans le but d’offrir un éventail plus large de services aux clients est le résultat d’un recrutement de médecins spécialistes (orthopédie et anesthésie) provenant de régions telles que Montréal ou Québec, notamment, qui ont choisi Rivière-du-Loup pour sa qualité de vie et ce que M. Lévesque appelle la masse critique en terme de personnel ou l’ensemble de l’équipe, de même que les plateaux techniques qu’offre le CSSS en radiologie, services de laboratoire et bloc opératoire.
Le directeur général indique toutefois qu’il est bon de recevoir un pareil volume de demandes chirurgicales mais à l’autre extrémité, il faut livrer les services promis. « Nous avons augmenté en deux ans de 17 % le nombre de chirurgies avec le même bloc opératoire », conclut-il fièrement.