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Parc éolien Témiscouata II: 250 000 $ par année pour la MRC

durée 19 avril 2012 | 14h06
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    Saint-Elzéar-de-Témiscouata- L’entreprise Boralex a présenté son deuxième projet de parc éolien dans la MRC de Témiscouata les 17 et 18 avril aux résidents des municipalités de Saint-Honoré et Saint-Elzéar puisque les 22 nouvelles éoliennes seront situées sur leur territoire.

    Ce projet, complètement privé, rapportera tout de même une somme de 250 000 $ par année pour la MRC de Témiscouata.

    « Boralex versera les redevances à la MRC de Témiscouata qui décidera de quelle façon ces sommes seront utilisées », a mentionné Rafaël Bourrellis, ingénieur et coordonnateur développement éolien pour Boralex.

    Notons que les éoliennes sont situées sur des terres publiques et que le projet est juxtaposé au site de celui communautaire de 11 éoliennes pour lequel la MRC de Témiscouata est partenaire à 49 %. Pour ce projet communautaire, la MRC de Témiscouata recevra environ 125 000 $ par année en redevances de Boralex et sa participation en mise de fonds lui vaudra des revenus d’environ un million de dollars.


    Cliquez sur la carte pour l'agrandir.


    Une carte des deux parcs éoliens, en bleu l’emplacement des éoliennes du projet communautaire avec la MRC de Témiscouata et en noir celles du projet privé de Boralex.

    (Cliquez sur la carte pour l'agrandir)


    Le deuxième projet éolien, privé, procurera 200 emplois directs lors de la phase de construction et 5 emplois permanents pour les 20 années d’exploitation. Pour le premier projet, communautaire, on parlait de 50 à 100 emplois au cours de la construction et de deux postes permanents par la suite.

    PROJET PRIVÉ


    Boralex a annoncé récemment l’acquisition des droits pour la réalisation d’un projet éolien privé d’une puissance installée de 50 mégawatts au Témiscouata. « En fait, Boralex a acheté le contrat de vente d’électricité à Hydro-Québec pour le projet de Saint-Valentin en Montérégie qui n’a pas reçu les autorisations requises pour sa réalisation », a noté M. Bourrellis. L’investissement du projet est de l’ordre de 130 à 135 millions de dollars, dont plus de 80 millions des coûts seront investis au Québec.

    La construction aura lieu en 2014 et 2015. La mise en service est prévue pour la fin de 2015. Le projet demeure soumis à certaines conditions dont l’obtention d’un décret ministériel du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. L’étude d’impacts sur l’environnement permettra d’évaluer les effets du projet sur les milieux biologiques, physiques et sociaux. Les résultats du processus d’évaluation environnementale seront ultérieurement présentés à la population. « À date, il y a plus de positif que de négatif », a commenté le maire de Saint-Elzéar, Réjean Deschênes.

    PROJET COMMUNAUTAIRE

    Rappelons quelques éléments du projet communautaire de la MRC de Témiscouata et Boralex. Le parc éolien comprendra 11 éoliennes de 125 mètres de hauteur (400 pieds), 85 mètres pour la tour et 40 mètres pour les palmes. Il est localisé dans les limites de la municipalité de Saint-Honoré-de-Témiscouata, sur des terres publiques boisées à l’ouest de la route 185. Le parc de 25 MW pourra alimenter 4500 résidences.

    Le coût du projet est de 65 M$. La participation financière de la MRC de Témiscouata, qui détient 49 % des parts du projet, nécessite un emprunt financier de sa part de l’ordre de 10 M$. Boralex investit également 10 M$, ce qui nécessitera un emprunt du projet de 45 M$ (70 %). La vente d’électricité à Hydro-Québec devrait rapporter plus de 10 M$ annuellement, dont la moitié servira directement à rembourser la dette du projet. Les revenus annuels projetés, pour la MRC et Boralex, sont estimés à plus de deux millions $.

    Pour la MRC de Témiscouata, on parle donc d’un revenu annuel d’environ un million $. Le conseil des maires de la MRC va décider du partage des bénéfices. La construction des éoliennes sur le site sera réalisée en 2014. La mise en service du parc éolien communautaire est prévue pour le 1er décembre 2014.


    commentairesCommentaires

    7

    • CC
      claude charron
      temps Il y a 13 ans
      Soutenir ce genre de projet équivaut à soutenir un système de bien-être social corporatif à même les factures d'électricité de tous les consommateurs québécois. Très mauvais choix. À preuve; le prix moyen payé par Hydro-Québec pour les appels d'offres du 2 ième bloc, soit 2,000MW, se situe à 9.5 cents/kwh, à cela il faut ajouter environ 2 cents/kwh pour le transport et l'équilibrage, donc Hydro paiera 11.5 cents/kwh pour de l'énergie qu'il revendra à perte sur les marchés extérieurs (ex: le dernier contrat avec le Vermont à l'automne 2010 fait état d'un approvisionnement en électricité pour une durée de 25 ans à un prix moyen de 5.5 cents/kwh). Pour ce 2 ième bloc seulement il en coûtera donc $250 millions annuellement aux contribuables québécois pour l'approvisionnement à perte de cette énergie et ce pour au moins les vingt prochaines années alors que nous sommes dans une situation excédentaire d'énergie sans précédent (les analystes américains parlent d'au moins 35 ans). Hydro fournit également de l'électricité aux minières (aluminium, etc.) à un tarif L, soit 4.2 cents/kwh. Le tarif résidentiel québécois se situe autour de 7.5 cents/kwh. Hydro a d'ailleurs annoncé le 1 août dernier les premières hausses résidentielles en 2012 pour absorber les pertes pour l'approvisionnement en énergie éolienne, soit une ponction de 58 millions de dollars. Que la Régie de l'Énergie soit d'accord ou non avec cette hausse, les consommateurs hériteront de la facture un jour ou l'autre. Ce n'est qu'un début alors que le dégel du bloc patrimonial en 2014 permettra à Hydro de hausser ses tarifs de 3.7%/an pendant 5 ans, Hydro aura alors beau jeu de camoufler ses pertes éoliennes à travers ces nouvelles hausses. Au bout du compte ce sont les québécois qui paient pour que l'électricité coûte moins cher aux américains. La centrale au gaz naturel (cogénération) de Bécancour construite au coût de $1 milliard par Trans Canada Energy, une multinationale pétrolière de l'Alberta, n'a pas produit un seul kw d'électricité depuis son ouverture il y a 5 ans. Le contrat qui lie Hydro-Québec à Trans Canada jusqu'en 2023 fait en sorte qu'il en coûte à Hydro-Québec $200 millions/an pour ne pas produire d'électricité étant donné les surplus d'énergie sur le marché. ET on continue d'installer des éoliennes à perte. Tous les analystes en énergie ont dénoncé ce scandale, alors pourquoi continuer dans ce modèle de développement qui va à l'encontre de tous les principes du développement durable?? Ça coûte cher pour se donner bonne conscience et se draper du mythique manteau vert de l'éolien. Les promoteurs éoliens sont de formidables vendeurs de rêves; c'est le seul produit industriel qui vient sans garantie. L'éolien étant supposé contribuer à la diminution des gaz à effet de serre en partie responsables des changements climatiques; demandez-leur de vous fournir une seule étude scientifique, indépendante qui en fait la preuve. Leur réponse: ""on n'a pas besoin de preuves.""Des études sérieuses démontrent portant que l'énergie éolienne contribue de façon non significative à la diminution des GES et dans plusieurs cas contribue à leur augmentation. J'espère que les citoyens des municipalités visées s'indigneront de ces projets absurdes et que s'ils ont une conscience sociale ils buteront hors de leur territoire ces projets néfastes qu'on s'apprête à leur imposer. Outre ces considérations économiques affreusement défavorables, la valeur des paysages, la valeur des résidences riveraines, la santé et la qualité de vie, l'occupation réfléchie et viable du territoire qui constitue le milieu de vie des résidents et l'harmonie des communautés sont des préoccupations infiniment plus louables et importantes que l'apparition de ces quelques turbines désuètes et d'une inutilité consommée alors que 97% de l'énergie produite au Québec provient de l'hydro électricité, renouvelable et surabondante. Si Québec veut faire quelque chose pour l'environnement pourquoi ne commence-t-il pas par offrir aux québécois un programme résidentiel de remplacement du chauffage au mazout par un système de chauffage fonctionnant principalement à l'électricité (encore une fois dont les surplus seront présents pour au moins les 20 prochaines années) et ainsi contribuer efficacement à s'affranchir de notre dépendance au pétrole. Ces projets n'ont de vert que les billets qu'ils rapportent aux vendeurs de vent grâce à l'argent des factures d'électricité des contribuables québécois garanti par le souteneur Hydro-Québec. Une véritable honte. Pour ne pas ajouter l'insulte à l'injure le gouvernement devrait au minimum cacher ces projets éoliens en territoires non habités lesquels offrent un potentiel éolien beaucoup plus grand sur plus de 90% du territoire québécois. Voilà qui est en partie vrai pour les projets de Boralex. Ne reste plus qu'aux québécois à payer la facture. Bravo à Cascades et sa filière Boralex, bel exemple de citoyen corporatif modèle!!! Ne nous y trompons pas, ce modèle de développement de centrales éoliennes industrielles est un véritable scandale économique et financier, un désastre environnemental et un gâchis social.
    • PP
      Pierre Peletier
      temps Il y a 13 ans
      Les merveilleux paysages de ce coin du Témiscouata ne seront plus les mêmes...
    • G
      GBS
      temps Il y a 13 ans
      GES, pollution visuelle,prix de l'électricité.. BLA BLA BLA! Le Témiscouata peut être fier d'avoir les gens de Cascades dans son développement! Des projets de plus de 200 000 000$, difficile de faire la fine bouche!
    • J
      Julie
      temps Il y a 13 ans
      Il n'y a rien au Témis, et dès qu'on annonce quelque chose de pas si pire, les gens chiâlent!!! Les Témiscouatains c'est toute une gang de chiâleux, c'est pas pour rien que ça ne grossit pas et qu'ils n'ont rien, à part des B.S. bien sûr. Ils auraient eu la chance de faire grossir leur nouvelle ville à l'aide de Pierre Bélanger, et à la place ils l'ont détruit. Ils sont scandalisés de la mastrubation alors qu'on sait très bien que le Témiscouata est la MRC la plus pauvre au Québec et là où il y a le plus d'abus sexuel chez les enfants. À ce que je sache, M.Bélanger n'a abusé de personne, tandis que bien des gens autour de vous le font à leurs propres enfants dans leur maison. Hey les Témiscouatains et Mme Blanchet, arrêtez de vous prendre pour des PURITAINS!!!!
    • E
      Erika
      temps Il y a 13 ans
      Bon,bon,bon.. Madame Julie. Je ne vois pas le lien entre les éoliennes et M.Bélanger.. Ca va faire le lavage de linges sales a n'importe quelle ocasion. C`est vrai qu`au Témis, les gens ont toujours quelques choses a chialer mais c`est comme des gens comme vous qui mettre de l`huile sur le feu, que rien n'avance, c`est juste du radotage pour ne rien dire. Arreter de vous en prendre aux autres en citant des gens. Chaque personne a ses idées. Maintenant passont a autre chose svp.. Merci.
    • G
      GBS
      temps Il y a 13 ans
      à M.Charron: L'électricité est un produit populaire chez les américains autant en hiver qu'en été, nous n'avons qu'à augmenter les prix et faire payer le client et nous n'aurons plus besoin de têter 7 milliards en péréquation. Pas besoin d'écrire un livre pour comprendre qu'il faut arrêter de donner l'électricité et avoir une philosophie plus business-business! Pour Julie: Prière de contacter ton centre de désintoxication, car je crois que tu n'as pas complété ta thérapie!
    • B
      Bertrand
      temps Il y a 12 ans
      Le témiscouata pauvre ... mais les commentaires qui s'expriment en rapport a cet article ne sont pas plus riche. Pour ce qui est de la vente aux USA ils faut négocier pour leurs vendre notre électricité a perte. Eux ils ont encore du charbon et du pétrole incluant le gaz de schiste pour faire leurs électricités et les rejets de combustion nous tombent sur la tête sous forme de pluie acide. Donc c'est pas mauvais en vendre mais au même prix que nous citoyen et propriétaires du patrimoine. Car il faut se rappeler que nous en somme propriétaire en grande partie (Nationalisation)
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